Titre original :

Les commotions cérébrales liées aux sports de combat : étude qualitative sur l’évaluation des pratiques et du ressenti en médecine générale du Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Commotions cérébrales
  • sports de combat
  • médecine générale
  • prise en charge
  • ressenti
  • étude qualitative

  • Commotion cérébrale
  • Sports de combat
  • Sportifs -- Lésions et blessures
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Commotion de l'encéphale
  • Sports
  • Traumatismes sportifs
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM187
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/07/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Sachant que l’incidence des commotions cérébrales liées au sport est en augmentation, il est impératif que le médecin généraliste ait la formation adéquate pour les prendre en charge et fournir une éducation. Or, de nombreuses études étrangères et du sud de la France ont mis en évidence des lacunes relatives à leurs connaissances et à leur prise en charge. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer les pratiques et le ressenti des médecins généralistes du Nord-Pas-de- Calais face aux commotions cérébrales liées aux sports de combat. L’objectif secondaire était d’évaluer la sensibilisation des patients, en particulier s’ils allaient consulter chez leur médecin traitant. Méthode : Il s’agissait d’une étude qualitative inspirée de l’approche inductive générale et respectant le plan SRQR. Des entretiens individuels et semi-dirigés ont été menés jusqu’à suffisance des données. Au total, 12 médecins généralistes et 12 pratiquants ayant déjà eu une commotion cérébrale ont été interrogés. Résultats : Beaucoup de médecins généralistes se sentaient incompétents face à cette blessure. Des lacunes ont été mises en évidence sur les connaissances du syndrome du second impact, l’existence d’outils d’aide, l’évaluation de la mémoire immédiate et différée, l’examen du rachis cervical, les directives de retour à l’école/ au travail et au sport, le suivi ainsi que sur l’évaluation et la prise en charge des symptômes post-commotionnels persistants. Du côté des pratiquants, la moitié d’entre eux n’est pas allée voir son médecin traitant. Aucun n’a reçu comme conseil d’aller voir son médecin traitant ni par le médecin de terrain, ni par les officiels et ni par les entraîneurs. Conclusion : Les médecins généralistes n’ont pas la formation adéquate pour prendre en charge les commotions cérébrales liées au sport et fournir une éducation. Des formations médicales continues reprenant les points essentiels permettraient aux médecins généralistes de mieux appréhender un patient commotionné. L’utilisation d’outils d’aide comme le SCAT5 est vivement recommandée. Le passeport interfédéral du pratiquant (Vigi-Commotion), une fois opérationnel, devrait être accessible au médecin traitant qui, de par sa proximité avec ses patients, est un maillon essentiel dans la prise en charge des commotions cérébrales liées au sport. Sensibiliser et former les entraîneurs permettrait d’augmenter la fréquence des signalements pour une meilleure prise en charge dans le but de préserver la santé des pratiquants.

  • Directeur(s) de thèse : Kabbara, Nabil

AUTEUR

  • Cuvillier, Nastasia
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