Titre original :

Etude des risques de dépression chez 39 patients épileptiques traités par Levetiracetam

Mots-clés en français :
  • Dépression, épilepsie, enfant, levetiracetam

  • Epilepsie chez l'enfant
  • Epilepsie chez l'adolescent
  • Lévétiracétam
  • Dépression nerveuse
  • Dépression nerveuse
  • Epilepsie
  • Epilepsie
  • Anticonvulsivants
  • Dépression
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2014LIL2M218
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte: Le risque de dépression chez les patients épileptiques est plus important que dans la population générale, mais reste cependant sous-diagnostiqué. Le traitement antiépileptique par LEVETIRACETAM peut entraîner des dépressions. Peu d’études s’y sont intéressées chez l’enfant. Le but de notre étude était de déterminer le taux de dépression sous LEVETIRACETAM, ainsi que les facteurs de risque associés, et de déterminer l’intérêt de l’évaluer par auto ou hétéro évaluation. Méthode : Nous avons sélectionné, de manière rétrospective, des patients, âgés de 7 à 18 ans, non déficients, suivis en ambulatoire dans le service de Neuropédiatrie au Centre Hospitalier Régional Universitaire de Lille pour une épilepsie d’étiologie non évolutive, traités par LEVETIRACETAM. Nous avons étudié chez ces patients les facteurs de risque de dépressions sociodémographiques (âge, sexe, antécédents psychologiques personnels ou familiaux, niveau socioéconomique) et cliniques (type d’épilepsie, fréquence des crises, durée de l’épilepsie, nombre d’antiépileptiques, dose et durée de traitement par LEVETIRACETAM). Pour chacun de ces patients, nous avons recherché, de manière prospective, une dépression de deux manières : par hétéro évaluation grâce à la Classification Internationale des Maladies (CIM 10), et par autoévaluation grâce à la Child Depression Inventory. Résultats : Un diagnostic de dépression était fait pour 10.53% des patients selon la CIM 10 (intervalle de confiance entre 2.9 et 24.8%), 13.5% selon la CDI (intervalle de confiance entre 4.5 et 28%), 18.42% selon les deux échelles (intervalle de confiance entre 7.7 et 34%). Aucun lien statistiquement significatif avec la dépression n’était retrouvé pour l’âge (p=0.18), le sexe (p=0.89), les antécédents psychologiques familiaux (p=0.89), le niveau socioéconomique (p=0.07), le type d’épilepsie (p=0.12), et la fréquence des crises (p=0.68). Seule la durée de l’épilepsie était liée à un risque augmenté de dépression (p=0.029). Conclusion : Le traitement par LEVETIRACETAM ne semble pas majorer les risques de dépression. C’est l’ensemble des facteurs de risque, notamment liés à l’épilepsie, tels que la durée de l’épilepsie, qui est à l’origine des risques de troubles psychologiques présentés chez ces enfants. Il existe un intérêt à associer une hétéro et une autoévaluation pour le diagnostic de dépression chez ces enfants.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Vallée, Louis

AUTEUR

  • Cahn, Alice
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