Quelle est l’influence de la rémunération sur objectifs de santé publique pédiatrique sur le suivi de l’enfant des médecins généralistes des Hauts-de-France
- ROSP
- pédiatrie
- médecin traitant
- santé publique
- prévention
- Paiement à la performance (médecine
- Pédiatrie
- Médecins généralistes
- Remboursement incitatif
- Pédiatrie
- Médecins généralistes
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2023ULILM139
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 14/06/2023
Résumé en langue originale
Contexte: La démographie médicale actuelle donne une place de plus en plus prépondérante aux médecins généralistes dans le suivi des patients de moins de 16 ans. Le mode de rémunération pouvant impacter l’efficience des soins, il joue un rôle important dans un système de santé. Depuis 2017, la ROSP médecin traitant de l’enfant a été instaurée avec pour ambition d’améliorer ce suivi en s’appuyant sur le principe du paiement à la performance. L’objectif principal de cette étude était d’estimer l’influence de la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique pédiatrique sur la pratique quotidienne du suivi de l’enfant chez les médecins généralistes des Hauts-de-France. Les objectifs secondaires étaient d’étudier la perception par les médecins du dispositif, d’identifier ses limites ainsi que l’impact de la nouvelle notion de médecin traitant chez les moins de 16 ans dans leur suivi médical. Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude quantitative, observationnelle, descriptive et de pratique, par envoi d’un questionnaire par mail aux médecins généralistes des Hauts-de-France. Résultats : Au total, 171 réponses ont été obtenues. La ROSP n’influence que très peu la pratique des médecins et plusieurs limites du dispositif sont ressorties : l’aspect chronophage des indicateurs, le manque de formation, la difficulté d’accès à certains professionnels, la mauvaise représentativité mais également une trop faible rémunération. Les points de vue des médecins concernant ce paiement à la performance sont divergents. La nouvelle notion de médecin traitant est, quant à elle, bien accueillie. Conclusion : Les aspirations de la ROSP médecin traitant de l’enfant en terme de santé publique sont loin d’être atteintes. Des ajustements de ce dispositif en lien avec une revalorisation des actes pédiatriques pourraient permettre d’influencer plus significativement les pratiques des médecins généralistes.
- Directeur(s) de thèse : Moreau, Bénédicte
AUTEUR
- Bassery, Claire