La connaissance par les médecins traitants des traitements à visée psychiatrique de leurs patients : une étude quantitative auprès des médecins généralistes de Villeneuve d'Ascq en 2022
- Médecine générale
- conciliation médicamenteuse
- psychiatrie
- suivi du patient
- Iatrogénie
- Bilan comparatif des médicaments
- Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé
- Coopération médicale
- Médecins généralistes
- Psychopathologie
- Bilan comparatif des médicaments
- Relations interprofessionnelles
- Médecins généralistes
- Troubles mentaux
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2023ULILM157
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 22/06/2023
Résumé en langue originale
Introduction : L’espérance de vie plus faible des personnes suivies pour des troubles psychiques est connue depuis plusieurs décennies. Dans ce contexte, une coordination entre le médecin généraliste traitant et les professionnels spécialisés en santé mentale est nécessaire. De ce fait l’une des stratégies visant à améliorer cette coordination consiste en la mise en oeuvre d’une conciliation médicamenteuse. Afin d’évaluer l’état des connaissances des médecins généralistes traitant des traitements à visée psychiatriques de leurs patients ce travail de thèse se base ainsi sur l’hypothèse principal que les prescriptions médicamenteuses connues par les médecins généralistes traitant des personnes souffrant de troubles psychiques peuvent différer de celles connues au CMP. Matériel et méthodes : Il s’agit d’un étude quantitative exploratoire, rétrospective, descriptive, mono centrique réalisée sur un échantillon de patient ayant consulté au CMP de Villeneuve d’Ascq entre le 28/02/22 et le 11/03/22. Résultats : Le résultat principal de cette étude montre que 72,7% de l’échantillon étudié présente au moins une divergence entre les médicaments à visées psychiatriques connus par le médecin traitant et ceux connus au CMP. Sur les 33 dossiers analysables on retrouve en moyenne 1,72 divergences par patients. Concernant les 24 patients chez qui on retrouve au moins une divergence il y a en moyenne 2,3 divergences par patients. Discussion : On comprend aisément que ces divergences entrainent ces problèmes de iatrogénies qui sont une des variables qui explique la diminution de l’espérance de vie et la surmortalité qui touche ces patients. Ces résultats vont donc dans le sens de différentes études déjà publiées concernant la perte de chance qui concerne ces patients.
- Directeur(s) de thèse : Bubrovszky, Maxime
AUTEUR
- Bataille, Pierre