Titre original :

La TEP au 18FDG est-elle plus précoce que le scanner thoracique pour détecter les progressions tumorales intra-thoraciques chez les patients traités par chimiothérapie pour cancer pulmonaire : étude sur une cohorte rétrospective de 167 patients

Mots-clés en français :
  • TEP au 18FDG, scanner thoracique, chimiothérapie, réponse au traitement, progression tumorale, cancer pulmonaire

  • Poumon -- Cancer
  • Tomographie par émission
  • Fludésoxyglucose (18F)
  • Scanographie
  • Tumeurs du poumon
  • Tomographie par émission de positons
  • Fluorodésoxyglucose F18
  • Tomodensitométrie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2014LIL2M214
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Le scanner thoracique est l'examen de référence pour évaluer la réponse tumorale au traitement par chimiothérapie des cancers pulmonaires. L'objectif est de vérifier si une progression métabolique isolée thoracique, détectée en TEP au 18FDG, sans progression scannographique concomitante, se confirme au scanner lors du bilan d'évaluation suivant, témoignant d'une précocité de la TEP sur le scanner thoracique Méthode : 400 bilans d'évaluation, comportant TEP au 18FDG et scanner thoracique, ont été recueillis chez 167 patients traités par chimiothérapie. Une étude cas-témoin a été effectuée pour étudier un lien entre progression métabolique isolée au bilan N-1, et apparition d'une progression scannographique au bilan N. La survie entre les groupes « progresseurs métaboliques isolés » et « répondeurs ou stables métaboliques et scannographique » a été comparée par la méthode de Kaplan Meyer. Le test de Mann Whitney a été utilisé pour rechercher un seuil de SUVmax prédicteur d'une progression scannographique. Résultats Parmi les tumeurs non à petites cellules, une cible en progression métabolique isolée au bilan N-1 a une tendance environ 2 fois plus importante d'être en progression scannographique au bilan N comparativement à une cible qui n'était pas en progression au bilan N-1, mais l'association n'est pas significative (37% versus 22%, IC95%(0.954-4.223), p=0.06). Aucune différence sur la survie n'a été mise en évidence entre les « progresseurs métaboliques isolés » et les « répondeurs ou stables métaboliques et scannographique ». L'augmentation de SUVmax des cibles en progression métabolique isolé au bilan N-1 qui sont en progression scannographique au bilan N, semble plus importante que celle des cibles en progression métaboliques isolés sans apparition d'une progression scannographique au bilan suivant, mais de manière non significative, (médiane de SUVmax 3.15 versus 1.9, p=0.08). Conclusion :Cette étude n'a pas permis de mettre en évidence une précocité de la TEP sur le scanner pour détecter les progressions tumorales intrathoraciques, une progression métabolique isolée n'étant confirmée au scanner que dans 37% des cas au bilan suivant, mais témoigne d'une tendance plus élevée de progression tumorale chez ces patients

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Lafitte, Jean-Jacques

AUTEUR

  • Riquier, Claire
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