Titre original :

Parler de spiritualité en phase palliative : oui ? comment ? pourquoi ? : comment les médecins généralistes interrogent- ils leurs patients en phase palliative sur l’aspect spirituel de leur santé ?

Mots-clés en français :
  • Soins palliatifs
  • médecine générale
  • spiritualité

  • Soins palliatifs
  • Spiritualité
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Soins palliatif
  • Spiritualité
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM132
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/06/2023

Résumé en langue originale

Contexte : La spiritualité a une place à tenir dans les soins si la prise en charge se veut globale. Le bouleversement engendré par l’arrivée de la maladie grave et l’arrivée de la mort rendent les questionnements spirituels encore plus vifs. Cependant, les médecins généralistes ont des difficultés à trouver leur place dans cette prise en charge. Et ce d’autant plus que très peu d’outils théoriques ont été validés en France. Méthode : Etude qualitative observationnelle, avec analyse inductive et thématisation, à partir d’entretiens individuels semi-dirigé réalisés auprès de médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais. Leur recrutement a été fait en variation maximale, jusqu’à suffisance des données. Une triangulation des chercheurs a été effectuée. Résultats : Douze entretiens ont été réalisés. Les médecins généralistes considéraient que parler de spiritualité avait sa place en médecine générale. Les discussions étaient principalement le fruit d’une initiative lancée par le patient que le médecin devait identifier et approfondir. Les sujets pouvant amener un tel échange étaient variés. L’attitude d’accueil et d’écoute dans le suivi avant l’arrivée de la maladie grave favorisait les échanges à ce propos. S’intéresser à la souffrance spirituelle du patient créait un espace de parole lui permettant de dire sa souffrance, et pouvait être l’occasion de retrouver le fil conducteur de son existence afin de réinvestir différemment la vie restante. Cela pouvait aussi médier une communication entre le patient et ses proches. Enfin, cela permettait d’ajuster les prises en charge pour qu’elles fassent davantage sens pour le patient. Conclusion : Si le patient est souvent à l’initiative de la discussion touchant à la spiritualité, il est nécessaire que le médecin soit sensibilisé à cet aspect de la santé afin de pouvoir permettre cette espace de parole.

  • Directeur(s) de thèse : Vandecandelaere, Guy

AUTEUR

  • Corman, Claire
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