Titre original :

Intérêt du violentomètre dans le dépistage des violences conjugales : étude qualitative auprès de médecins généralistes

Mots-clés en français :
  • Violences conjugales
  • outil de dépistage
  • violentomètre
  • médecine générale
  • état des pratiques

  • Violence conjugale
  • Dépistage
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Violence conjugale
  • Médecins généralistes
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM126
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/06/2023

Résumé en langue originale

Introduction : Les violences conjugales sont un problème majeur de santé publique : en 2021 en France, 213 000 femmes ont été victimes de violences conjugales. Ces violences sont responsables de conséquences multiples sur la santé. Les médecins généralistes sont des interlocuteurs privilégiés pour leur dépistage. En 2023, il n’existe pour l’instant qu’un seul outil d’aide au dépistage validé en français, le questionnaire WAST. Depuis 2018, le violentomètre un auto-questionnaire présenté sous forme de règle graduée a fait l’objet d’une large campagne de diffusion notamment pour sensibiliser les jeunes aux violences conjugales. Cet outil recense 23 exemples de comportement type, qu’un partenaire peut avoir. L’objectif de cette étude est de déterminer quelles sont les représentations des médecins généralistes concernant le dépistage des violences conjugales et d’évaluer l’intérêt pour eux l’utilisation du violentomètre comme nouvel outil de dépistage. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude qualitative inspirée de la phénoménologie interprétative. Quatorze entretiens semi-dirigés ont été réalisée auprès de médecin généraliste des Hauts de France en présentiel ou en visio-conférence. Résultats : : Les médecins généralistes privilégient le dépistage ciblé. Ils trouvent le dépistage et la prise en charge des violences conjugales difficiles. Plusieurs facteurs liés aux médecins eux-mêmes, aux patientes et aux violences sont évoqués pour justifier de cette difficulté. Les outils de dépistages des VC sont peu connus des médecins. Après présentation, il apparaît que les médecins ont envie d’utiliser le violentomètre dans leurs pratiques. Le violentomètre est perçu comme un outil avec des points forts, et ce notamment en lien avec sa conception et son utilité pour le dépistage. Certaines limites ont aussi été évoquées par les médecins interrogés concernant des éléments manquant ou une appréhension d’utilisation. Divers moyens d’utilisation du violentomètre ont été proposés dont affichage en salle d’attente, aide à la discussion ou score. Conclusion : Le violentomètre est un outil de dépistage perçu comme utile par les médecins généralistes et il paraîtrait pertinent de prévoir une étude diagnostique pour valider son utilisation comme outil de dépistage adapté à la pratique de médecine générale.

  • Directeur(s) de thèse : Pignolé Serman, Fanny

AUTEUR

  • Lemaire, Manon
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