Titre original :

Mpox : caractéristiques épidémiologiques, cliniques et parcours de soins lors de l’épidémie 2022 à l’échelle de la métropole lilloise

Mots-clés en français :
  • Mpox
  • épidémiologie
  • sémiologie

  • Variole du singe chez l'homme
  • Virus de la variole du singe
  • Symptômes
  • Orthopoxvirose simienne
  • Virus de la variole simienne
  • Signes et symptômes
  • Évaluation des symptômes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2023ULILM107
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/05/2023

Résumé en langue originale

Introduction : Le premier cas de Mpox dans les Hauts-de-France a été diagnostiqué le 31 mai 2022. L’objectif de notre étude était de décrire l’épidémiologie, la sémiologie et la prise en charge des patients adressés pour suspicion d’infection à Mpox à l’échelle d’une métropole. Matériel et Méthode : Tout patient consultant pour suspicion d’infection à Mpox entre mai et décembre 2022 a été inclus. Les données étaient recueillies par questionnaire standardisé, rempli par le médecin (infectiologue ou dermatologue) consulté. Les patients Mpox ont été comparés aux patients ayant un diagnostic différentiel. Résultats : Au total, 228 patients ont été adressés, 7% (n = 16/228) ont été exclus de l’analyse car mineurs et/ou non prélevés. Le diagnostic de Mpox a été posé pour 65% (n = 138/212) des patients. Les diagnostics différentiels les plus fréquents regroupaient des cas d’infections cutanées bactériennes, de varicelles, d’infections herpétiques. Parmi les patients Mpox confirmés, 91% (n = 125/138) étaient HSH, 76% (n = 105/138) multipartenaires, 28% (n = 39/138) vivaient avec le VIH, et 36% (n = 50/138) étaient suivis en PrEP. Un antécédent d’IST était retrouvé chez 72% (n = 100/138). Les lésions cutanéo-muqueuses les plus fréquemment décrites étaient des vésiculo-pustules et des ulcérations, siégeant préférentiellement en anal et génital. La présentation clinique était le plus souvent bénigne. La principale complication était la douleur. Seulement 4% (n = 6/138) ont été hospitalisés, pour prise en charge antalgique ou pour des formes compliquées nécessitant une surveillance hospitalière. Une co-infection par une autre IST était recherchée chez 67% (n = 93/138) des patients Mpox, et retrouvée chez 40% (n = 37/93) d’entre eux. Conclusion : Ce travail a permis de préciser les caractéristiques de l’épidémie 2022 de Mpox sur un large territoire, confirmant que celle-ci a essentiellement touché la population HSH multipartenaire. Tandis que la fin de l’épidémie est impossible à prévoir, les mesures de contrôle de l’épidémie restent d’actualité, en particulier l’éviction des comportements à risque et la vaccination.

  • Directeur(s) de thèse : Dezoteux, Frédéric

AUTEUR

  • Massip, Édouard
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre