Titre original :

U-LATACOVID-19 : étude des décisions des limitations et arrêts des thérapeutiques actives aux urgences de deux hôpitaux lillois pour les malades atteints de la covid-19, au cours de la première vague et de la deuxième vague de l’épidémie

Mots-clés en français :
  • L.A.T.A
  • COVID-19
  • médecine d’urgence

  • Covid-19
  • Limitations thérapeutiques
  • Médecine -- Prise de décision
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Infections à coronavirus
  • Abstention thérapeutique
  • Prise de décision
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine d'urgence
  • Identifiant : 2023ULILM101
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/05/2023

Résumé en langue originale

Contexte : La pandémie de covid-19, évènement de santé publique inédit a entrainé une augmentation de la mortalité. Les services d’accueil des urgences représentent une des portes d’entrée d’accès aux soins en France. Ils ont donc eu une importance capitale dans l’orientation des patients. L’objectif de cette étude est donc d’analyser les décisions de limitations des thérapeutiques actives posées aux urgences durant les deux premières vagues de covid-19. Méthode : Étude observationnelle, descriptive, rétrospective, multicentrique, au sein des deux services d’urgences adultes du Groupement Hospitalier de l’Institut Catholique de Lille, entre le 1er mars 2020 et le 1er mai 2020 et le 1er octobre 2020 et le 31 décembre 2020. Dans le but d’étudier le niveau de décision de limitation ou arrêt des thérapeutiques actives pour un patient positif à la Covid-19. La population étudiée est celle des patients majeurs se présentant aux urgences et atteints de la covid-19 dans la période d’étude. Résultats : 599 patients accueillis durant la période d’étude. 76 patients soit 12,7% ont reçu une décision de L.A.T.A. Dans cette décision de L.A.T.A, 10,5% avaient des directives anticipées accessibles, 9,2% ont nécessité de l’avis d’un réanimateur, 82,9% ont nécessité l’avis d’un médecin extérieur et 57,9% des familles ont été impliquées dans la prise de décision. En ce qui concerne les décisions de L.A.T.A en fonction de la vague de Covid-19, on ne notait pas de différence significative de présence de directives anticipées (p= 0,12), le réanimateur a été moins sollicité durant la deuxième vague (p< 0,0001), l’avis d’un second médecin était pris dans une mesure identique tout comme l’avis de la famille. Les patients avec une décision de L.A.T.A étaient âgés en moyenne de 81,3 ans, en majorité des femmes (56,6%), provenant essentiellement du domicile et était autonome à 85,6%. Ces patients étaient oxygénorequérants pour un peu moins de la moitié (47,4%). Conclusion : La prise de décision de L.A.T.A. durant l’épidémie de Covid 19 a été exceptionnellement importante, on constate cependant des manquements quant au respect des conditions requises pour la prise de décision de L.A.T.A. aux urgences, selon la loi Clayes- Léonetti.

  • Directeur(s) de thèse : Joos, Walter

AUTEUR

  • Rever, Coline
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