Titre original :

Freins à la pratique de l’échographie en médecine générale dans les Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Echographie, médecine générale, freins, soins primaires

  • Échographie
  • Médecine -- Pratique
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Soins de santé primaires
  • Échographie
  • Pratique professionnelle
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Soins de santé primaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM098
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/05/2023

Résumé en langue originale

Contexte : En France, le nombre de médecins généralistes pratiquant l’échographie reste faible. L’échographie est un examen non invasif, facile d’utilisation et peu coûteux. Le but de cette étude est de déterminer les principaux freins à la pratique de l’échographie en médecine générale. Matériel et méthode : Un questionnaire en ligne, anonymisé a été adressé à 555 MG installés de la région des HDF, pratiquant ou non l’échographie sur la période de Novembre 2022 à Janvier 2023. Une analyse statistique descriptive a été réalisée pour les calculs de proportions et de leur intervalle de confiance. Résultats : Notre étude a recueilli 100 réponses complètes de MG (taux de réponse de 18%), exerçant en majorité en zone urbaine ou en cabinet de groupe. Dans notre étude, 9% des MG pratiquent l’échographie. Parmi eux, tous ont bénéficié d’une formation. Vingt-deux pourcents (22%) des MG ont pratiqué l’échographie durant leurs études médicales et environ 77% d’entre eux ont eu des bases de formation durant leur internat. Les MG qui ont répondu considèrent que le manque de formation (36%) et le manque de temps (21%) sont les principaux freins à la pratique de l’échographie au sein de leur cabinet. La totalité des MG interrogés (n=100) prescrivent au moins 1 échographie par semaine et 66% des MG prescrivent 1 à 5 échographies par semaine. L’échographie abdominale est prescrite par 95% des MG de l’étude chaque semaine. La majorité des MG (51%) considère que si le MG réalise des échographies, cela diminuerait l’afflux aux urgences. Quatre-vingt-six pourcents des MG de l’étude (86%) considèrent l’activité d’échographie comme non rentable. Soixante-seize MG (76%) de l’étude ne pratiqueront pas l’échographie au sein de leur cabinet dans le futur. Conclusion : La formation et le manque de temps sont les freins principaux à la pratique de l’échographie en médecine générale. Promouvoir les formations auprès des IMG et des MG et optimiser le temps médical des MG sont des leviers à développer. La pratique de l’échographie pourrait répondre aux difficultés d’accès aux soins, diminuer les passages aux urgences et diversifier la pratique en MG.

  • Directeur(s) de thèse : Hannequart, Philippe

AUTEUR

  • Le Thanh, Lê-Vy
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