Titre original :

La place du partenaire dans la consultation d’IVG en ville : vécu des médecins généralistes

Mots-clés en français :
  • .

  • Avortement
  • Hommes -- Psychologie
  • Vécu
  • Consultation médicale
  • Médecins généralistes
  • Interruption légale de grossesse
  • Avortement provoqué
  • Conjoints
  • Consultation médicale
  • Médecins généralistes
Mots-clés en anglais :
  • Abortion
  • men

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM099
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/05/2023

Résumé en langue originale

Introduction : En 2021, 220 300 IVG ont été enregistrées. La législation est en constante évolution depuis la loi Veil de 1975 afin d’améliorer l’accès à l’IVG. Une proposition de loi pour inscrire le droit fondamental à l’IVG dans la Constitution a été déposée à l’Assemblée. L’IVG est associée à une charge mentale presque exclusivement féminine puisque moins de 1% des études sur le sujet se sont intéressées au vécu de l’homme. Méthode : Cette étude qualitative a été menée par le biais d’entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes des Hauts-de-France. Résultats : L'avortement est un droit fondamental à renforcer et une pratique contemporaine en constante évolution. L'IVG reste un tabou, source d'inégalités entre les hommes et les femmes. L'orthogénie en ville est une pratique considérée comme facile mais non valorisée. Être entourée pendant l'IVG permettrait un meilleur vécu, grâce à divers acteurs. La place du partenaire reste floue car il est encore mis de côté, ou il n'est pas suffisamment investi. Il est urgent d'inclure davantage l'homme afin de répartir le poids de l'IVG. Actuellement l’IVG est le reflet d’une société patriarcale. Discussion : Les hommes sont invisibles dans les études concernant l'avortement. Cette étude est limitée par le manque de saturation des données lié au manque d’effectif interrogeable mais permet d’accentuer la nécessité d’inclure davantage les hommes. L’invisibilité de cette place peut leur être confortable car ils subissent peu de charge mentale, comme c'est déjà le cas dans les domaines liés à la parentalité. Pourtant, répartir l'équilibre entre hommes et femmes contribuerait à réduire l'incidence du recours à l'avortement.

  • Directeur(s) de thèse : Ollivon, Judith

AUTEUR

  • Deschildre, Aurore
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