Titre original :

Evaluation du maintien thérapeutique des principaux traitements de fond conventionnels utilisés dans le rhumatisme psoriasique, et analyse de leurs causes d’arrêts

Mots-clés en français :
  • Rhumatisme psoriasique, DMARDs, traitements conventionnels, méthotrexate, léflunomide, sulfasalazine, maintien thérapeutique

  • Rhumatisme psoriasique
  • Méthotrexate
  • Léflunomide
  • Sulfasalazine
  • Abstention thérapeutique
  • Arthrite psoriasique
  • Méthotrexate
  • Isoxazoles
  • Sulfasalazine
  • Abstention thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2014LIL2M211
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte: Bien que largement prescrits en pratique quotidienne, peu de données démontrant l’efficacité et la tolérance des principaux DMARDs (disease-modifying antirheumatic drugs) utilisés dans le rhumatisme psoriasique (RP) sont disponibles. Notre objectif était d’évaluer le maintien thérapeutique du méthotrexate (MTX), du léflunomide (LEF) et de la sulfasalazine (SSZ) dans le RP périphérique oligo/polyarticulaire, et d’analyser leurs principales causes d’arrêt. Méthodes: étude rétrospective incluant les patients suivis pour un RP périphérique au Centre Hospitalier de Lille entre 2001 et 2014, et ayant bénéficié de MTX, LEF ou SSZ. Les courbes de maintien thérapeutique ont été établies par la méthode de Kaplan-Meier et comparées par le test du log-rank. Les différents motifs d’arrêt de traitement ont été analysés. Résultats: 190 patients ont été inclus, permettant l’analyse de 332 prescriptions de DMARDs: 144 de MTX, 89 de LEF, 99 de SSZ. Les durées médianes de maintien étaient de 14 mois pour le MTX, 9 mois pour le LEF, 10 mois pour la SSZ. Les taux de maintien du MTX et de la SSZ diminuaient significativement lorsqu’ils étaient prescrits à partir de 2003, date d’autorisation de mise sur le marché (AMM) du premier anti-TNFα disponible dans le RP (p<0,001, p=0,002). Dans notre cohorte, le maintien du MTX était supérieur à celui du LEF et de la SSZ (p=0,018). Cette différence n’était pas retrouvée lorsque l’analyse était réalisée dans le sous-groupe de traitements débutés à partir de 2003 (p=0,458). Lorsqu’ils étaient prescrits en première ligne, le MTX et le LEF avaient un maintien similaire (p=0,084). Le MTX était principalement interrompu pour intolérance, la SSZ et le LEF pour échappement. Les fréquences d’arrêt pour échec, échappement ou intolérance étaient similaires pour les trois DMARDs (p=0,4918, p=0,419, p=0,1087). Les arrêts de traitement pour échappement survenaient plus tardivement sous MTX que sous LEF et SSZ (p=0,004). Pour chaque DMARD, le profil de tolérance était superposable aux données de la littérature. Conclusion: Le maintien thérapeutique du MTX était meilleur que celui du LEF et de la SSZ. Néanmoins, cette différence n’a pas été retrouvée en comparant les traitements instaurés à partir de 2003, date d’AMM du premier anti-TNFα disponible pour le traitement du RP. Lorsqu’ils étaient prescrits en première ligne, le MTX et le LEF avaient un maintien thérapeutique similaire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Soubrier, Anne-Sophie

AUTEUR

  • Eloy, Capucine
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