Titre original :

Évaluation de l’efficacité de l’administration pulsatile de GnRH dans la prise en charge des anovulations supra-hypophysaires : analyse rétrospective de 380 cycles

Mots-clés en français :
  • .

  • Gonadolibérine
  • Syndrome de Kallmann
  • Hormone de libération des gonadotrophines
  • Hypogonadisme
  • Infertilité féminine
Mots-clés en anglais :
  • Pulsatile GnRH therapy
  • functional hypothalamic amenorrhea
  • congenital hypogonadotropic hypogonadism
  • ongoing pregnancy
  • hypogonadotropic hypogonadism

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2023ULILM085
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/04/2023

Résumé en langue originale

CONTEXTE : L’administration pulsatile de GnRH par pompe est un traitement inducteur de l’ovulation efficace dans les anovulations d’origine supra-hypophysaires normoprolactinémiques. Plusieurs étiologies sont responsables d’aménorrhée hypothalamique, parmi lesquelles l’aménorrhée hypothalamique fonctionnelle et les hypogonadismes hypogonadotropes congénitaux (idiopathiques ou génétiques). Cette étude a pour principal objectif de comparer l’efficacité du traitement par pompe à GnRH sur les taux cumulés de grossesses évolutives à la fin du 1er trimestre dans ces deux populations. L’objectif secondaire était de rechercher des facteurs prédictifs de grossesses évolutives. METHODES : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique au sein du service de gynécologie endocrinienne au CHU de Lille de janvier 2004 à septembre 2022. Toutes les patientes (141 patientes ; 380 cycles) ayant été diagnostiquées en aménorrhée centrale suprahypophysaire à l’issue d’un bilan d’infertilité puis prises en charge par pompe à GnRH ont été incluses. Deux groupes ont été constitués : les patientes en aménorrhée hypothalamique fonctionnelle (AHF) et les patientes en hypogonadisme hypogonadotrope congénital (CHH). Les données cliniques, biologiques et échographiques de leur bilan initial, ainsi que celles du déroulement des cycles ont été comparées. Les taux cumulés de grossesses évolutives au 1er trimestre par cycle initié de traitement ont été étudiés dans chacun des 2 groupes. Les facteurs prédictifs de grossesse ont été analysés à l’aide d’outils statistiques sophistiqués afin de limiter le biais inhérent à la répétition des cycles. RESULTATS : Les 2 groupes présentaient des différences phénotypiques et hormonales : l’AMH, l’oestradiol et la FSH étaient significativement plus basses chez les patientes CHH. Les taux d’ovulation étaient comparables tandis que les doses et la durée de stimulation étaient plus importantes chez les CHH. Une FSH dosable était prédictive de grossesse chez les CHH. Les taux cumulés de grossesses évolutives étaient similaires entre les groupes. CONCLUSION : Le déficit gonadotrope plus marqué chez les patientes CHH semble impacter la durée et la dose nécessaires à l’induction de l’ovulation, sans que cela n’impacte les taux de grossesses évolutives. Notre étude semble confirmer que la pompe à GnRH est un traitement de première ligne pour les aménorrhées supra-hypophysaires d’étiologies fonctionnelle comme congénitale.

  • Directeur(s) de thèse : Robin, Geoffroy

AUTEUR

  • Everaere, Hortense
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre