Titre original :

Etat des lieux de la prise en charge gynécologique chez les patientes atteintes de pathologies psychiatriques aux EPSM de Lille et de Roubaix

Mots-clés en français :
  • Maladies psychiatriques, gynécologie, contraception, comorbidités psychiatriques

  • Gynécologie
  • Patients dans les hôpitaux psychiatriques
  • Contraception
  • Gynécologie
  • Personnes atteintes de troubles mentaux
  • Comportement en matière de contraception
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M201
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/06/2014

Résumé en langue originale

Les maladies psychiatriques affectent la qualité de la prise en charge somatique des patientes. Leur réseau de soins est composé de médecins spécialisés, de professions paramédicales et sociales, dont le médecin généraliste est le pivot. La prise en charge gynécologique chez ces patientes aborde les questions de la contraception, de la prévention et du suivi. L’objectif de cette thèse est de faire un état des lieux de de la prise en charge gynécologique chez les patientes atteintes de pathologies psychiatriques. Nous avons inclus 118 patientes dans une étude prospective, descriptive et quantitative dans les services de psychiatrie du CAPI (Centre d'Accueil Psychiatrique Intersectoriel) et du CPAA (Centre Psychiatrique d'Accueil et d’Admission) de Roubaix et de Lille, sur la période du 12 décembre 2013 au 19 février 2014. Les résultats ont montré que 27% (n=23) des patientes n’avaient jamais utilisé de contraceptif. 45% (n=14) des femmes non ménopausées, ayant une activité sexuelle et sans contraceptif utilisaient de façon concomitante trois psychotropes différents. 17% (n=20) des patientes avaient un antécédent d’IST. Concernant la prévention, 34% (n=40) n’avaient jamais bénéficié de frottis. 51% (n=20) des patientes de 50 à 74 ans n’avaient pas fait de mammographie dans les deux dernières années. 88% (n=37) des patientes de moins de 34 ans n’étaient pas vaccinées contre l’HPV. Ces résultats nous montrent qu’une catégorie de patientes n’avaient pas un suivi gynécologique optimal. La prise en charge gynécologique en psychiatrie est un sujet complexe qui demande une prise en charge spécifique et la mise en place de moyens supplémentaires pour atteindre une équité face à la population générale. Les réponses des patients interrogées ainsi que les données de la littérature nous ont permis de proposer différents outils comme la création d’un carnet de correspondance médicale afin d’optimiser la prise en charge gynécologique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fournier, Pauline

AUTEUR

  • Guiset, Jean-Baptiste
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