Titre original :

Evaluation de la pertinence des bilans cardiovasculaires chez la femme à risque, dans le cadre du parcours de soins : « coeur, artères et femmes », bilan d’étape en 2014

Mots-clés en français :
  • risque cardiovasculaire, femme, parcours de soin, traitement, contraception, grossesse, ménopause

  • Appareil cardiovasculaire -- Maladies
  • Parcours de soins coordonnés
  • Femmes
  • Maladies cardiovasculaires
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M195
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte : en 2014, les femmes sont toujours les premières victimes des maladies cardiovasculaires. Cette situation s’explique par les modifications comportementales, le défaut de prise en charge et les particularités de certains facteurs de risque, notamment hormonales. Fortes de ces constats, les sociétés savantes ont publié des recommandations dédiées au risque cardiovasculaire (CV) de la femme. C’est dans ce contexte qu’a été mis en place le circuit « coeur, artères et femmes » au CHRU de Lille avec un partenariat cardiogynécologique. Méthode : Cette étude observationnelle monocentrique pilote a évalué la pertinence du circuit « coeur, artères et femmes » en première année à partir d’une population de 191 femmes. L’objectif principal a été d’étudier si les patientes étaient bien dans la cible du circuit, c’est à dire à haut risque CV. Les objectifs secondaires ont été d’évaluer les prises en charges dans le centre et d’identifier les points forts et les points faibles du projet. Résultats : les 191 femmes inclues étaient à haut risque CV, dont 38% à très haut risque. Agées en moyenne de 52 ans, 7% étaient adressées par des gynéco-obstétriciens, 10% par des médecins généralistes et 59% par des cardiologues. Un tiers d’entre-elles avaient un antécédent de syndrome hypertensif de la grossesse ou de diabète gestationnel. La moitié étaient ménopausées. La grande majorité était hypertendue (97%), avec une HTA nocturne (73% des cas) et un non-dipping (51% des cas). Une HTA a été nouvellement diagnostiquée chez 15 femmes. Le dépistage du syndrome d’apnée du sommeil était positif dans un cas sur deux. L’hospitalisation a permis d’optimiser les traitements CV, avec notamment une trithérapie (antiagrégants, IEC, statines), passant de 30% à 46% chez les femmes athéromateuses (p=0,0005). Le dépistage de l’ischémie myocardique silencieuse était positif pour 13% des patientes sur les 77 qui ont fait les tests. La contraception a été réajustée dans 14% des cas. Le courrier de sortie n’a été transmis au gynécologue que dans des 18% des cas. Conclusion : Cette première évaluation du circuit « coeur, artères et femmes » a confirmé les spécificités du risque CV de ces femmes et la sévérité de leur HTA, relevé les efforts à faire sur le partenariat cardio-gynécologique, démontré la valeur ajoutée d’une prise en charge en centre expert sensibilisé aux spécificités de la femme et identifié des points d’amélioration à engager, notamment avec les gynécologues et obstétriciens.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mounier Vehier, Claire

AUTEUR

  • Gautier, Philippe
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