Titre original :

Faisabilité et apports de la rééducation robotisée de la marche chez le patient cérébrolésé

Mots-clés en français :
  • Lokomat, hémiparésie, cérébrolésés, tolérance, paramètres d’utilisation, déficiences neuromotrices, marche

  • Personnes atteintes de lésions cérébrales
  • Troubles de la locomotion
  • Rééducation motrice
  • Robotique en médecine
  • Lésions encéphaliques
  • Troubles neurologiques de la marche
  • Traitement par les exercices physiques
  • Robotique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine physique et réadaptation
  • Identifiant : 2014LIL2M190
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La rééducation robotisée de la marche (Lokomat) est une technique récente appliquée chez le patient cérébrolésé. Les objectifs de cette étude étaient de mesurer, dans un contexte d’usage en pratique clinique, la tolérance, l’évolution des paramètres d’utilisation du robot de marche et d’en déterminer les principaux facteurs, et par ailleurs d’en mesurer l’efficacité sur les déficiences neuromotrices et les activités posturales et de marche. Méthode : 19 patients cérébrolésés présentant une hémiparésie ont été inclus, dont 13 marchants et 6 non-marchants, sur une période de 14 mois. Ils ont bénéficié de 4 séances de Lokomat par semaine durant 4 semaines en complément de la prise en charge rééducative classique. Des évaluations analytiques et fonctionnelles ont été réalisées à l’inclusion (J0), à la fin de la prise en charge (S4) et à 6 semaines (S10). Résultats : La tolérance de la rééducation par Lokomat était très bonne (83,1 ± 18,1 (/100) chez les marchants et à 90,4 ± 13,7 chez les non-marchants). Les paramètres d’utilisation du Lokomat s’optimisaient au fur et à mesure des séances, de manière plus importante chez les patients marchants. Parmi les facteurs démographiques, analytiques et fonctionnels, très peu étaient liés aux paramètres d’utilisation du robot de marche. Bien qu’on ne puisse déterminer la part spécifique imputable à la rééducation robotisée, cette dernière s’accompagnait d’une amélioration analytique et fonctionnelle, en particulier de la commande motrice, des capacités posturales, des anomalies du schéma et des capacités de marche et de l’autonomie globale. Conclusion : Le réentraînement robotisé de la marche est applicable et bien toléré chez le patient cérébrolésé. Il s’agit d’un véritable outil de rééducation, dont l’utilisation évolue au cours de la prise en charge, et qui laisse apercevoir de nombreux développements. Ces aspects doivent cependant être mieux et plus spécifiquement étudiés à l’avenir.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Allart, Etienne

AUTEUR

  • Charley, Camille
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