Titre original :

Métastases surrénaliennes dans les cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules : épidémiologie, prises en charge médicales et chirurgicales

Mots-clés en français :
  • métastases surrénaliennes, cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules, épidémiologie, facteurs pronostics, oligométastases, chirurgie

  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Glande surrénale
  • Métastases
  • Carcinome pulmonaire non à petites cellules
  • Métastase tumorale
  • Glandes surrénales
  • Pronostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2014LIL2M165
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte : 55% des cancers broncho-pulmonaires (CBP) sont découverts à un stade métastatique, 7% avec une atteinte surrénalienne. Les prises en charge des stades IV bénéficient désormais de la chirurgie en cas d’atteinte unique. Méthode : il s’agit d’une étude rétrospective, observationnelle et monocentrique menée de Janvier 1994 à Janvier 2014, réalisée chez des patients suivis dans le service de Pneumologie et Oncologie Thoracique de l’Hôpital Calmette de Lille. Les principaux critères d’inclusion sont la présence d’un CBP non à petites cellules (CBPNPC), métastatique avec au moins une lésion secondaire surrénalienne. Résultats : 294 patients ont été inclus, dont 54 avec atteinte unimétastatique surrénalienne. La médiane de survie globale est de 4,3 mois. Les facteurs de bon pronostic sont l’absence de tabagisme (HR : 0,526, IC 95% : 0,289-0,958), l’atteinte ipsilatérale de la surrénale par rapport à la tumeur bronchique (HR : 0,644, IC 95% : 0,453-0,916) avec une survie de plus d’1,5 mois en cas d’atteinte unilatérale versus bilatérale (p=0,0227). En cas d’atteinte isolée de la surrénale, la médiane de survie globale est meilleure de 8,4 mois contre 4 mois si plurimétastatique (p=0,0132). Les caractéristiques épidémiologiques sont semblables à la population globale en dehors d’une plus grande proportion d’hommes (p=0,0148). Il n’y a pas de différence de survie selon la localité de la surrénale. Cette sous-population bénéficie plus de chimiothérapie et répond mieux au trois premières cures (p=0,039). L’atteinte unimétastatique permet également l’accès à la chirurgie comme pour 6 de nos patients dont 2 avec traitement bifocal. Leurs survies sont très bonnes de 12,6 mois (non décédée) et 85,9 mois. Le CBPNPC oligométastatique sur au moins la surrénale est de moins mauvais pronostic en cas d’atteinte cérébrale (isolée de 15 meilleur pronostic que multiples (p=0,0375)) ou pulmonaire associées que hépatique ou osseuse. Conclusion : Les CBPNPC avec métastases surrénaliennes ont un pronostic sombre. La sous-population d’unimétastatique a une meilleure survie, accédant à des traitements curatifs comme la chirurgie et la radiothérapie. Ces indications sont à mieux cerner notamment selon les caractéristiques des patients.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dhalluin, Xavier

AUTEUR

  • Vanparis, Tiphanie
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