Titre original :

L’impact des croyances liées à la dyslexie sur le dialogue : lien avec les fonctions exécutives.

Mots-clés libres :
  • Dialogue ; croyances ; dyslexie ; terrain commun ; fonctions exécutives
  • Dialogue ; beliefs ; dyslexia ; common ground ; executive functions
  • Langue : Français
  • Identifiant : LILU_SMOR_2021_016
  • Faculté/Ecole : Médecine
  • Date de soutenance : //2021
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : Mémoire d'Orthophonie

Résumé

En situation de dialogue, les interlocuteurs s’appuient sur leurs croyances mutuelles pour communiquer. Ils tiennent compte de ce qu’on appelle le terrain commun. Les capacités des individus à mobiliser leurs croyances et prendre en compte celles d’autrui en dialogue sont variables et dépendent notamment de leur niveau de fonctions exécutives comme l’inhibition et la flexibilité mentale. Cette étude vise à observer si les croyances, souvent erronées, qu’ont les individus sur la dyslexie développementale peuvent compromettre le bon déroulement de l’échange. Le but étant de comprendre davantage les difficultés rencontrées chez les personnes dyslexiques via l’analyse du comportement dialogique de leur interlocuteur. Les expériences n’ont pu avoir lieu en raison de la crise sanitaire de la COVID-19. Il était prévu de réaliser une tâche de dialogue auprès de trente participants tout-venant. Les résultats des participants auraient été corrélés à leur niveau de fausses croyances sur la dyslexie, calculé à l’aide d’un questionnaire, et à leurs capacités de fonctions exécutives. Les résultats attendus suggèrent l’utilisation de plus de mots et de tours de parole lorsque les participants pensent interagir avec une personne dyslexique. Cela est valable à condition qu’ils aient des croyances erronées sur ce trouble. Les personnes avec de meilleures capacités de fonctions exécutives s’adaptent le mieux en dialogue. Cependant, leur sur-adaptation sur la base de croyances erronées rendrait l’ajustement au dialogue paradoxalement moins efficient. Il semble nécessaire de limiter les fausses croyances sur la dyslexie développementale pour faciliter l’échange entre les personnes dyslexiques et leur interlocuteur.

Résumé traduit

In a dialogue situation, the interlocutors rely on their mutual beliefs to communicate. They take into account what is called the common ground. Individuals' abilities to mobilize their beliefs and take into account those of others in dialogue are variable and depend on their level of executive functions such as inhibition and switching. The purpose of this study is to observe whether individuals' often erroneous beliefs about developmental dyslexia can compromise the smooth functioning of the exchange. The aim is to understand more about the difficulties encountered by dyslexic people through the analysis of the dialogic behavior of their interlocutor. The experiments could unfortunately not take place because of the COVID-19 health crisis. It was planned to conduct a dialogue task with thirty general population participants. The participants' results would have been correlated with their level of false beliefs about dyslexia, calculated using a questionnaire, and their executive function abilities. The expected results suggest the use of more words and turns of speech when participants think they are interacting with a dyslexic person. This is true as long as they have mistaken beliefs about the disorder. People with better executive function abilities adapt best in dialogue. However, their over-adaptation on the basis of false beliefs would make the adjustment to dialogue paradoxically less efficient. It seems necessary to limit false beliefs about developmental dyslexia in order to facilitate the exchange between dyslexic people and their interlocutor.

  • Directeur(s) de mémoire : Knutsen, Dominique ; Mahe, Gwendoline

AUTEUR

  • Bresnu, Claire
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