Titre original :

Evolution de la parasitémie au moment du diagnostic des paludismes d’importation dans le Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Paludisme d’importation, facteurs de gravité, parasitémie

  • Paludisme
  • Diagnostic biologique
  • Paludisme
  • Paludisme
  • Parasitémie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M189
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/06/2014

Résumé en langue originale

Introduction : Les nouvelles molécules curatives et le diagnostic précoce du paludisme contribuent à la baisse des formes graves, cependant sa prise en charge (PEC) optimale reste une priorité. Or, on observe des modifications des profils épidémio-cliniques des paludismes, avec en particulier un doute sur des parasitémies plus élevées au diagnostic de paludisme d’importation. Nous avons donc voulu dans cette étude tenter de vérifier cette augmentation des parasitémies, chercher une association avec d’autres critères de gravité, et ainsi analyser le profil type des patients présentant une forme grave de paludisme d’importation. Méthode : 173 patients ayant un diagnostic biologique de paludisme, au retour d’une zone impaludée (paludisme d’importation), diagnostiqués au Centre Hospitalier de Tourcoing ou secondairement transférés, ont été inclus. Les données épidémiologiques, cliniques et biologiques ont été recueillies de manière prospective à partir des déclarations de cas transmises au CNR de 2007 à 2013, et analysées rétrospectivement. Résultats : 13 patients sur 173 (7,5 %) ont présenté un paludisme grave. Ces patients étaient plus âgés que les patients ayant fait une forme non grave (moyenne 52 ans versus 38 ans, p<0.05), présentaient une parasitémie moyenne plus élevée (10.48% versus 1.01%, p<0.05), une thrombopénie plus marquée (moyenne 42 620 plaquettes/mm3 versus 110 580/mm3, p<0.05), ainsi qu’un temps de traitement plus long (5.5 jours versus 2.49 jours, p<0.05). Il n’y avait pas de différence significative quant au pays d’origine, de résidence ni d’ethnie entre les cas graves et les non graves. Par ailleurs, les données confirment une augmentation significative de la parasitémie avec une moyenne de 1.4% avant 2011 et de 2.46% après 2011 (p<0.05). Conclusion : Dans notre région, le profil du patient faisant un paludisme grave est un âge de plus de 50 ans, sans autre distinction évidente (sexe, type ou durée du séjour, prémunition…). La thrombopénie plus marquée, bien que non comprise dans les critères de gravité, doit être prise en compte. La parasitémie plus élevée conforte les données nationales et demeure un critère de gravité majeur, imposant une PEC précoce et adaptée. Son augmentation peut être liée à l’absence ou la perte d’une prémunition antérieure ou à une surexposition à l’impaludation. La quantification et la cinétique de la parasitémie restent primordiales pour adapter le traitement et la surveillance du paludisme.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Ajana, Faïza

AUTEUR

  • Cannesson, Olivier
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