Titre original :

Comparaison dosimétrique de 3 techniques de radiothérapie (radiothérapie conformationnelle, tomothérapie et protonthérapie) pour le traitement de lymphomes de Hodgkin localisés

Mots-clés en français :
  • Hodgkin, radiothérapie, RCMI, protonthérapie, cancers secondaires

  • Hodgkin, Maladie de
  • Radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité
  • Protonthérapie
  • Dosimétrie
  • Maladie de Hodgkin
  • Radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité
  • Protonthérapie
  • Dosimétrie en radiothérapie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2014LIL2M187
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Les traitements combinés par chimiothérapie et radiothérapie permettent d'obtenir la guérison de plus de 95% des patients traités pour un lymphome de Hodgkin localisé, avec des complications rares de type de seconds cancers et de toxicités cardiovasculaires à très long terme. Nous évaluons le potentiel de réduction de dose aux organes à risque (OAR) de la tomothérapie et de la protonthérapie par rapport à la radiothérapie conformationelle (RTC) de type « Involved-Field » (IFRT). Méthode i Pour 14 patientes traitées pour un lymphome de Hodgkin localisé sus-diaphragmatique à l'institut Curie, à Paris, nous avons simulé, à partir des mêmes volumes, les plans de traitement par RTC, tomothérapie et Protons, à la dose de 30 Gy. Nous comparons les index de couverture et la dose aux OAR (seins, coeur, poumons, oesophage, thyroïde, canal médullaire...). Résultats : Les index de couverture sont significativement meilleurs avec la tomothérapie et les protons. La dose moyenne aux OAR est significativement plus basse avec les protons pour les seins (2,76/1,53 Gy vs. 4,95/3,88 Gy vs. 5,56/3,58 Gy), les poumons (7,29 Gy vs. 9,33 Gy vs. 9,83 Gy), le coeur (7,75 Gy vs. 8,58 Gy vs. 11,35 Gy), la coronaire gauche (12,27 Gy vs. 14,69 Gy. vs. 18,14 Gy) (Protons vs. Tomothérapie vs. RTC respectivement). La tomothérapie permet de diminuer les fortes doses aux OAR (coeur, coronaire gauche, poumons, sein droit, thyroïde) parfois au détriment des faibles doses (poumons, seins) par rapport à la RTC. Les protons permettent systématiquement de limiter les volumes irradiés à faibles doses par rapport à la RTC et à la tomothérapie, et de limiter les fortes doses à des niveaux comparables à ceux de la tomothérapie pour le coeur, la coronaire gauche et les seins. Conclusion : La tomothérapie, mais surtout les protons, semblent une alternative crédible et séduisante par rapport au traitement IFRT par RTC pour des lymphomes de Hodgkin localisés, avec le potentiel pour limiter les risques de seconds cancers et de toxicités cardiovasculaires à long terme.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Kirova, Youlia

AUTEUR

  • Horn, Samy
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