Titre original :

Impact de la prise en charge nutritionnelle chez des patientes obèses et en surpoids en parcours d’infertilité

Mots-clés en français :
  • Obésité, surpoids, indice de masse corporelle, nutrition, infertilité

  • Obèses
  • Surpoids
  • Indice de masse corporelle
  • Stérilité féminine
  • Education nutritionnelle
  • Obésité
  • Surpoids
  • Indice de masse corporelle
  • Infertilité féminine
  • Thérapie nutritionnelle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2014LIL2M185
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La prévalence de l’obésité féminine est en constante augmentation. Sur le plan gynécologique, l’obésité entraîne une diminution de la fertilité et des difficultés lors de la prise en charge en AMP. Une consultation spécialisée a été créée en 2008, au CHRU de Lille, pour prendre en charge les patientes obèses et en surpoids en infertilité, et atteindre un IMC inférieur à 35 kg/m² avant de débuter une grossesse. Méthode : Le but de cette étude rétrospective est de caractériser la population prise en charge, et d’évaluer l’efficacité de la prise en charge nutritionnelle sur le poids et sur les chances de grossesse. 78 patientes suivies en nutrition et en AMP, pendant deux à trois ans, ont été comparées à un groupe témoin à IMC normal de 119 patientes. La stratégie nutritionnelle repose principalement sur l’équilibre alimentaire, la prise en charge psychologique et la diète protéinée. Résultats : La population à IMC augmenté présente un profil métabolique modifié, avec un hyperinsulinisme, une augmentation de la glycémie à jeun, du LDL-cholestérol et des triglycérides. Ces patientes ont dans 52,6% des cas des TCA. L’IMC initial moyen est de 37,5 kg/m², contre 35,6 kg/m² après prise en charge nutritionnelle. Cette consultation permet une perte de poids significative (p < 0,001), et des chances de grossesse, après perte de poids, semblent comparables au groupe témoin, à la fois en IIU (p = 0,27) et en FIV/ICSI (p = 0,8). Cependant, les doses de gonadotrophines utilisées sont plus importantes dans le groupe à IMC augmenté (p = 0,007). Sur le plan nutritionnel, la diète protéinée, associée à l’équilibre alimentaire, est la stratégie la plus efficace pour obtenir une perte de poids supérieure à 5% du poids initial (p = 0,017), et l’activité sportive est également intéressante pour atteindre cet objectif (p = 0,074). Sur le plan obstétrical, même après perte de poids, l’IMC augmenté entraîne un nombre important de diabète gestationnel (25% des grossesses dans notre population). Conclusion : Cette consultation nutritionnelle favorise la perte de poids chez les patientes obèses et en surpoids, en infertilité. Le désir de maternité est un levier motivationnel permettant d’atteindre l’objectif pondéral, et ainsi de donner des chances de grossesse a priori comparable aux patientes à IMC normal.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Jonard-Catteau, Sophie

AUTEUR

  • Parent, Claire
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