Titre original :

Point de vue des médecins généralistes sur les relations ville-hôpital dans la prise en charge des cancers au sein de l'hôpital Victor Provo de Roubaix et de l'hôpital Dron de Tourcoing : enquête d'observation

Mots-clés en français :
  • Médecin généraliste, cancer, enquête d’observation

  • Cancer -- Thérapeutique
  • Coopération médicale
  • Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé
  • Communication en médecine
  • Médecins généralistes
  • Tumeurs
  • Relations hôpital-médecin
  • Réseaux communautaires
  • Prise en charge de la maladie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M182
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte Le cancer est la première cause de mortalité en France. La loi HPST et le second Plan Cancer place le médecin généraliste au centre de la prise en charge du cancer. L’objectif de ce travail était de mieux connaître les conditions d’exercice des médecins généralistes (MG) du secteur de Roubaix et de Tourcoing, leur rôle auprès des patients atteints de cancer et d’appréhender leurs difficultés face au corps médical et aux institutions. Méthode : Nous avons recensé l’ensemble des médecins traitants figurant sur les fiches RCP des patients de l’année 2011. Une zone d ‘étude a ensuite été définie pour ne concerner que les médecins exerçant au versant Nord-Est de la métropole lilloise. Les critères d’exclusions étaient l’exercice d’une autre spécialité que la médecine générale et l’arrêt d’exercice. Une enquête quantitative descriptive a donc été menée auprès de 389 MG. Résultats : Le taux de réponse a été de 46,53% soit 181 réponses. Les participants à l’étude étaient majoritairement des hommes âgés de 51 à 60 ans exerçant en cabinet de groupe. 84% d’entre-eux découvrent moins de 10 nouveaux cas de cancer par an. 46% suivent entre 10 et 30 cas. Les médecins disent être impliqués à tous les stades de la maladie notamment le dépistage et la prévention. Mais, seulement 4% s’intéressent aux thérapeutiques. Concernant les institutions, 36% connaissent le RRC contre 7% pour le 3C. Les médecins attendent surtout d’un RRC qu’il permette une meilleure coordination des soins. Sur le plan de la formation, 76% se disent compétents et 75% souhaiteraient continuer à se former de manière classique type DPC. 57% sont satisfaits de la circulation de l’information entre la ville et l’hôpital. Ils sont même 74% à considérer leur relation comme bonne ou excellente avec les oncologues ou les hématologues. Mais le problème récurrent relaté par les médecins reste le délai des courriers. Les MG ne se sentent pas toujours à leur place au sein des RCP et ils ne sont que 33% à souhaiter y participer. Mais, 98% souhaitent en recevoir le compte-rendu. Le DCC inclus dans le DMP permettra dans les prochaines années d’intégrer au mieux le MG dans la prise en charge des patients atteints de cancer.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Leriche, Nathalie

AUTEUR

  • Pont, Angélique
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