Titre original :

Traumatismes pancréatiques chez l’enfant : place de la prise en charge chirurgicale

Mots-clés en français :
  • Traumatisme pancréatique, pédiatrie, traitement conservateur, pseudokyste pancréatique

  • Pancréas
  • Enfants -- Lésions et blessures
  • Adolescents
  • Pancréas
  • Pancréas
  • Pancréas
  • Pancréas
  • Pseudokyste du pancréas
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2014LIL2M178
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/06/2014

Résumé en langue originale

Introduction: Les traumatismes pancréatiques chez l’enfant constituent une pathologie rare, difficile à diagnostiquer et responsable d’une forte morbidité. Le traitement n’est pas consensuel, notamment en ce qui concerne la place de la chirurgie. Nous rapportons notre expérience. Matériels et Méthode: Nous avons étudié rétrospectivement les dossiers des enfants hospitalisés au CHRU de Lille pour traumatisme pancréatique entre 1997 et 2013. Les critères de l’étude comprenaient le bilan réalisé aux urgences, la prise en charge initiale, et la survenue de complications à court et moyen terme. Une revue téléphonique était réalisée à distance pour évaluer le devenir des patients. Population- Notre effectif se composait de 30 enfants: 9 filles et 21 garçons, âgés de 9 ans [de 2 à 14 ans]. L’étiologie principale était la chute à vélo (n=12). Résultats: À l’admission aux Urgences, on constatait une élévation des enzymes pancréatiques chez 20 patients. Une échographie et/ou une tomodensitométrie abdomino-pelvienne étaient réalisées systématiquement et leur sensibilité respective était de 38,9% et 71,4%. Les lésions pancréatiques comprenaient des lésions de Grade I (n=11), de Grade II (n=3), de Grade III (n=15) et de Grade IV (n=1). Un patient avait été opéré en urgence pour choc hémorragique; les autres avaient été traités de façon conservatrice. La durée médiane d’hospitalisation était de 25 jours [de 4 à 106 jours]. Les principales complications étaient une pancréatite aiguë récurrente (n=16), la nécessité d’une nutrition parentérale prolongée (n=21), et une septicémie sur voie veineuse centrale surinfectée (n=6). Quatorze patients avaient développé des pseudokystes pancréatiques, dont dix qui avaient nécessité une intervention sous anesthésie générale: 1 drainage percutané, 6 kysto-gastrostomies endoscopiques, 2 kystojéjunostomies chirurgicales et 1 pancréatectomie distale. L’évolution était favorable pour tous et aucun patient ne présentait de dysfonctionnement pancréatique à long terme. Conclusion: Le traitement non opératoire des traumatismes pancréatiques chez l’enfant constitue une alternative thérapeutique efficace, préservant l’intégralité de la glande dans plus de 90% des cas. Ces patients, à haut risque de complications chirurgicales, doivent être hospitalisés en milieu spécialisé. Les pseudokystes pancréatiques, qui représentent le plus grand facteur de morbidité, peuvent être traités de manière conservatrice dans la plupart des cas.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Aubry, Estelle

AUTEUR

  • Subayi Nkembi, Armande
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