Titre original :

Irradiation crâniospinale en Tomothérapie : évaluation préliminaire de la faisabilité et de la tolérance chez 68 patients

Mots-clés en français :
  • Irradiation crâniospinale, RCMI, tomothérapie, médulloblastome

  • Cerveau -- Tumeurs
  • Radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité
  • Médulloblastome
  • Radiotoxicité
  • Survie (médecine)
  • Irradiation craniospinale
  • Tumeurs du cerveau
  • Radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité
  • Médulloblastome
  • Radiotolérance
  • Taux de survie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2014LIL2M172
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte : L’irradiation crâniospinale joue un rôle majeur dans le traitement des tumeurs du système nerveux central. Toutefois il existe des effets secondaires qui peuvent être importants surtout dans la population pédiatrique. La radiothérapie en modulation d’intensité par Tomothérapie est une technique qui pourrait permettre une amélioration de la tolérance à l’irradiation puisqu’elle autorise une meilleure épargne des organes à risque. Le but de l’étude était donc d’évaluer la faisabilité ainsi que la tolérance aiguë et tardive de l’irradiation crâniospinale en Tomothérapie. Méthode : Les 68 patients du Centre Oscar Lambret de Lille et du Centre René Gauducheau de Nantes ont été traités par Tomothérapie de 2007 à 2013. Trois volumes étaient irradiés : le PTV1 (encéphale) à la dose de 23,4 Gy ou 36 Gy, le PTV2 (axe spinal) à la dose de 23,4 Gy ou 36 Gy et le PTV3 (fosse postérieure ou lit tumoral) à la dose de 54 Gy. Nous avons évalué la faisabilité du traitement par le calcul des index dosimétriques ainsi que sa tolérance par l’enregistrement des toxicités aiguës et tardives gradées selon l’échelle CTCAEv4. Résultats : L’âge médian était de 18 ans. Les diagnostics histologiques étaient surtout des médulloblastomes (62%), des épendymomes (12%), PNET (9%) ou tumeurs germinales (9%). L’index de couverture médian était de 96% (50-178) pour les 3 volumes et l’index d’homogénéité médian de 0,04 (0,01-1,02). Vingt-neuf patients (43%) ont présenté une toxicité aiguë au moins de grade 3 hématologique, digestive, neurologique ou cutanée. Seuls 3 cas (4%) de toxicités grade 4, uniquement hématologiques, ont été relevés. Les patients recevant de la chimiothérapie avant ou pendant l’irradiation avaient tendance à développer plus d’hématotoxicité. Vingt-quatre patients (35%) ont présenté une toxicité tardive au moins de grade 2, dont uniquement quatre patients (6%) de grade 3. Les toxicités les plus fréquentes étaient d’ordre neurologique (22,1%), endocrinologique (14,7%) et auditive (10%). On notait une corrélation statistiquement non significative entre la dose moyenne aux oreilles internes et la survenue d’une toxicité auditive ainsi qu’entre la dose à l’hypophyse et la survenue d’une toxicité endocrinienne. Conclusion : La Tomothérapie est une technique sûre et faisable pour l’irradiation crâniospinale. Elle est caractérisée par une toxicité acceptable grâce à l’épargne des organes à risque. Toutefois, malgré ce net avantage dosimétrique, une analyse exhaustive à plus long terme des toxicités tardives sera nécessaire pour valider ces pratiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Schiappacasse, Luis

AUTEUR

  • Vasseur, Frédérique
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