Le traumatisme crânien non accidentel du nourrisson : repérage de signes d’alarme en médecine générale. Etude descriptive rétrospective au CHRU de Lille
- Syndrome du bébé secoué, traumatisme crânien non accidentel du nourrisson, pleurs, médecin généraliste, prévention
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- Syndrome de l'enfant secoué
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- Traumatismes cranioencéphaliques
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- Syndrome du bébé secoué
- Syndrome du bébé secoué
- Maltraitance des enfants
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2014LIL2M164
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 05/06/2014
Résumé en langue originale
Contexte : Le traumatisme crânien non accidentel du nourrisson ou "syndrome du bébé secoué" est une forme de maltraitance de l’enfant étant responsable d’un taux important de morbidité et de mortalité. Dans son activité, le médecin généraliste doit avoir un champ de connaissances sur de multiples pathologies. L'objectif de l'étude est de mettre en évidence des signaux alarmants du TCNA pour le médecin généraliste et ainsi tenter de le prévenir ou de faciliter sa démarche diagnostique. Matériel et Méthode : Enquête épidémiologique rétrospective au sein du service de médecine légale (Unité Médico-Judiciaire et Institut de Médecine Légale) de janvier 2009 à juin 2013 chez des enfants âgés de 0 à 2 ans pour lesquels un avis médico-légal a été demandé par les instances judiciaires (réquisition) pour suspicion de syndrome de bébé secoué. Résultats : L'étude reprenant les dossiers du CHRU de Lille de janvier 2009 à Juin 2013 a permis de retrouver 44 enfants victimes du syndrome du bébé secoué. Le secouement intéressait le plus souvent un enfant de 0 à 1 an pour 93,18% des enfants et plus particulièrement de 0 à 6 mois pour 68,18 % des enfants. Dans l’étude, il y avait 54,54 % de garçons qui étaient secoués. L'enfant était le plus souvent l'ainé de la fratrie. Concernant le mode de garde, aucun des enfants secoués n’était mis en crèche. Les vaccinations étaient à jour pour près des 3/4 des cas ce qui montre un suivi régulier chez le médecin traitant ou le pédiatre de ville. Plus de la moitié des parents avaient une activité professionnelle et toutes les catégories socioprofessionnelles étaient représentées. 35 % des enfants ont présenté des pleurs suffisamment importants pour être signalés par les parents ou la personne qui prenait en charge l'enfant. Conclusion : L'étude menée retrouve les mêmes signes d’alarme que dans les autres études menées à l'étranger ou en France. Fort des résultats de l’étude, des conseils de prévention, d’informations à transmettre aux parents et d’aide au diagnostic en médecine générale sont proposées, notamment lorsque les parents doivent faire face aux pleurs de leur nourrisson.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Tournel, Gilles
AUTEUR
- Rakotoarisoa, Voahirana