• Langue : Français
• Identifiant : LILU_SMOR_2019_025
• Faculté/Ecole : Médecine
• Date de soutenance : 01/01/2019
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : Mémoire d'Orthophonie

Résumé

Il a été observé que lors de leur développement langagier, certains enfants passent par une étape de tâtonnement lorsqu’ils souhaitent référer à eux-mêmes. Des formes atypiques de référence à soi (« tu », le prénom, « il », etc.) sont alors produites. Chez les enfants avec autisme, le même phénomène a été constaté mais celui-ci est considéré comme pathologique et fait partie d’une des caractéristiques autistiques. Une analyse de corpus a été réalisée à partir de l’étude d’un cas clinique (S.) afin de déceler de potentiels liens entre certains facteurs linguistiques et l’utilisation de formes atypiques de référence à soi. L’influence de la situation d’interactions, du locuteur, de l’input, de la syntaxe ainsi que du temps et de la pragmatique des verbes a été analysée. Tous ces facteurs linguistiques semblent avoir une influence sur le choix de la forme de référence à soi utilisée par S., cependant l’input apparaît statistiquement comme le facteur linguistique le plus influent. La question de l’accompagnement parental devient alors essentielle dans la prise en charge en orthophonie de l’autisme.