Titre original :

Décision de prise en soin orthophonique au sein des Instituts Médico-Éducatifs : analyse du rôle des troubles du comportement parmi d’autres facteurs

Mots-clés libres :
  • déficience intellectuelle; suivi orthophonique; instituts médico-éducatifs (I.M.E.); langage oral
  • Langue : Français
  • Identifiant : LILU_SMOR_2019_034
  • Faculté/Ecole : Médecine
  • Date de soutenance : 01/01/2019
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : Mémoire d'Orthophonie

Résumé

La déficience intellectuelle (DI) engendre des difficultés langagières nécessitant un suivi orthophonique. Or, aujourd’hui, le temps d’encadrement orthophonique disponible dans les instituts médico-éducatifs (I.M.E.) accueillant des enfants DI est insuffisant. Cette situation impose aux orthophonistes de ces établissements de réaliser des choix concernant les enfants suivis. L’objectif de cette étude est d'identifier les facteurs impliqués dans ce processus de décision. L’âge chronologique de l’enfant, ses capacités intellectuelles, ses capacités langagières, son comportement, son niveau socio-économique et les caractéristiques propres à l'orthophoniste nous sont apparus comme des facteurs potentiellement décisifs. Huit I.M.E. et dix orthophonistes ont participé à l’étude. Un échantillon de 94 enfants DI âgés de 6 à 15 ans (dont une contribution personnelle de 14 enfants) a été constitué. Un test intellectuel et plusieurs tests langagiers leur ont été administrés. Des questionnaires remis aux parents et aux orthophonistes ont permis d’estimer le niveau socio-économique de chaque enfant ainsi que le niveau de formation et les représentations des orthophonistes concernant la DI. Les troubles du comportement ont été évalués par les éducateurs spécialisés. Les résultats suggèrent qu’un taux d’encadrement orthophonique élevé, des compétences phonologiques expressives faibles, un niveau socio-économique faible, des compétences en compréhension sémantico-syntaxique faibles et un quotient intellectuel faible augmentent la probabilité d’être suivi en orthophonie. En revanche, les troubles du comportement ne semblent pas impacter cette probabilité. Bien que ces résultats provisoires témoignent d’une inégalité des chances quant au suivi orthophonique, les facteurs de priorité révélés apparaissent rationnels et semblent favoriser ceux présentant des besoins plus importants.

  • Directeur(s) de mémoire : Facon, Bruno ; Macchi, Lucie

AUTEUR

  • Farge, Elise
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