Titre original :

Bilan à 18 mois de la prise en charge d'enfants obèses par le programme pluridisciplinaire du réseau de santé Diabhainaut

Mots-clés en français :
  • réseau de santé, obésité de l'enfant, programme pluridisciplinaire

  • Enfants obèses
  • Coopération médicale
  • Obésité
  • Thérapie de l'obésité
  • Obésité
  • Réseaux communautaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M158
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Bien que la prévalence de l'obésité infantile se stabilise en France grâce à la mobilisation de nombreux acteurs, sa prise en charge reste difficile et les acteurs de premier recours disposent de solutions limitées, freinant leur investissement dans son dépistage et sa prise en charge. Le réseau Diabhainaut propose une prise en charge pluridisciplinaire de second recours de l'enfant obèse dans le territoire du Hainaut-Cambraisis, marqué par une précarité importante et une prévalence de l'obésité élevée. Méthode : Etude observationnelle, longitudinale, prospective, unicentrique, quantitative par entretiens semi-directifs et questionnaires, incluant 48 enfants obèses (IMC>97e percentile) pris en charge par le Réseau Diabhainaut dans un programme pluridisciplinaire de 12 semaines au cours de l'année 2012. Résultats : Avant l'intervention, l'âge moyen des enfants était de 11,28 ans (±2,64), le Zscore IMC moyen 3,91 (±0,98). Le Z-score IMC moyen et le rapport Tour de taille/Taille (TT/T) étaient significativement améliorés aux 3 temps de l'étude (à 18 mois, ΔZ-score IMC= -0,25 ±0,52, p=0,008, ΔTT/T= -0,024 ±0,045, p=0,018). 63,6% des enfants avaient diminué leur Z-score IMC à 18 mois. L'activité physique (AP) était significativement augmentée à 9 mois pour le temps de marche (p<0,001), de loisirs (p<0,001) et en tendance pour l'AP en club (p=0,076), non maintenu à 18 mois. Le temps passé devant un écran tendait à diminuer à 3 mois (3,07 ±2,19h/j vs 3,71 ±2,42h/j à T0, p=0,05) mais pas à 9 et 18 mois. Les habitudes alimentaires s'amélioraient significativement à 18 mois (qualité des matières grasses, des boissons, des produits gras et sucrés, fréquence des fruits et légumes). La qualité de vie s'améliorait significativement à 18 mois (sociabilité (p=0,034), estime de soi selon les enfants (p=0,041) et leurs parents (p=0,046), persévérance (p=0,002), ennui selon les parents (p=0,003)). Les enfants reconnaissaient et écoutaient mieux leurs sensations de faim et satiété (p<0,001) et mangeaient moins souvent en cas d'ennui (p=0,046). Conclusion : Ces résultats encourageants permettent d'offrir aux médecins de premier recours une solution accessible, disponible, de proximité, ayant montré une efficacité, pour les enfants en échec de prise en charge en soins primaires. Toutefois, ce programme ne reste qu’une étape dans leur parcours de soins et un suivi régulier par leur médecin est indispensable pour consolider les changements de mode de vie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pigeyre, Marie

AUTEUR

  • Codeville, Emilie
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