• Langue : Français
• Identifiant : LILU_SMOR_2019_074
• Faculté/Ecole : Médecine
• Date de soutenance : 01/01/2019
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : Mémoire d'Orthophonie

Résumé

Afin de caractériser le diagnostic d'autisme, plusieurs critères ont été définis. L'un d'entre eux est la production d'inversions pronominales pour référer à soi. Ce phénomène peut être temporairement constaté au cours du développement langagier des enfants neurotypiques mais dure plus longtemps chez les personnes autistes. Des chercheurs ont essayé d'en rechercher la cause et ont élaboré plusieurs hypothèses. Néanmoins, jusqu'à maintenant, l'hypothèse d'une influence des facteurs linguistiques relevant de la morphosyntaxe, la sémantique et la pragmatique sur l'emploi des formes de référence à soi en position sujet a été peu explorée alors même que les personnes autistes ont un profil langagier atypique. L'objectif de cette étude est d'explorer cette hypothèse à partir d'une étude de cas. Pour ce faire, le corpus d'une enfant autiste de neuf ans a été recueilli, transcrit avec CLAN et analysé via un tableur Excel. Sept facteurs ont été analysés tels la longueur moyenne des énoncés, le temps des verbes, le type des verbes, les verbes représentatifs, l'interlocuteur, le statut de l'énoncé et l'acte de langage. Une influence partielle des facteurs relevant de la sémantique et de la pragmatique a pu être observée. Quelques pistes de prise en charge orthophonique ont été proposées.