Titre original :

Utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons en consultation de pédiatrie dans un centre hospitalo-universitaire : les recommandations de bonne pratique sont-elles respectées ?

Mots-clés en français :
  • enfant, inhibiteurs de la pompe à protons, recommandations, évaluation des pratiques professionnelles, reflux gastro-oesophagien, centre hospitalouniversitaire

  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Hôpitaux -- Services de pédiatrie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Pompes à protons
  • Hôpitaux pédiatriques
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2014LIL2M155
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont des molécules efficaces et bien tolérées. Leur prescription n’a fait que croître ces dernières années. Des recommandations encadrent la prescription des IPP. L’objectif de notre étude était d’observer si l’utilisation des IPP en consultation de pédiatrie d’un centre hospitalouniversitaire (CHRU) respectait ces recommandations. Méthode : Une étude rétrospective a été réalisée chez 182 enfants, âgés de 28 jours à 18 ans, vus en consultation de gastro-entérologie, pneumologie et ORL-pédiatrie du CHRU de Lille, entre novembre 2013 et février 2014, ayant reçu un IPP dans l’année précédente. Les données concernant leur prescription ont été relevées et comparées au référentiel publié par l’AFSSAPS en 2009, dans une démarche d’évaluation des pratiques professionnelles. Résultats : La prescription initiale d’un IPP ne respecte les recommandations que dans 31,4% des cas, et le parcours de prescription total, après les modifications de posologie et prenant en compte la durée de prescription diminue ce taux à moins de 18%. La posologie est le critère de prescription le moins respecté (57,1% de respect). L’indication dans laquelle la prescription est la moins bien respectée est le RGO pathologique avec manifestations extra-digestives. Conclusion : Les recommandations de prescription d’un IPP dans des consultations spécialisées de CHU sont globalement peu respectées. Certains facteurs peuvent être modifiés, telle la posologie prescrite ou la durée de prescription, et pourraient être la cible d’interventions dans le cadre d’évaluation des pratiques, d’autres sont liés à des particularités de la population, et ce sont alors les recommandations qui pourraient être ajustées.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gottrand, Frédéric

AUTEUR

  • Jouvenet, Anne
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