• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M153
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 03/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Les Méningites Aiguës Bactériennes Communautaires (MABC) sont des pathologies rares mais graves, avec un taux de mortalité stagnant à 20% et une morbidité importante, alors que leurs incidences décroissent depuis 2002. C’est dans ce contexte que, en 2008, la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) a remis à jour ses recommandations, afin d’établir un consensus pour optimiser la prise en charge diagnostique et thérapeutique. L’objectif principal de notre étude était de décrire l’adéquation des pratiques en lien avec cette conférence. Les objectifs secondaires visaient à évaluer l’évolution de la prise en charge suite aux principales modifications apportées en 2008 ; et enfin, à rechercher une association entre différents paramètres d’admission et le pronostic. Méthode : L’étude était rétrospective, descriptive et multicentrique (deux hôpitaux, CH Lens et CH Tourcoing) et analysait les données et les prises en charge de 2005 à 2014, Les critères d’inclusion étaient : population adulte présentant une MABC comme diagnostic définitif. Les critères de jugement : délai, nature et posologies d’antibiothérapie, indication de scanner cérébral (TDMc), association de dexaméthasone ; se rapportaient à la conférence de consensus de 2008 de la SPILF. Une analyse secondaire de l’association des paramètres à l’admission avec le pronostic était réalisée. Résultats : Au total, 49 patients étaient inclus. La Vancomycine était prescrite dans 15,63% des cas, les Céphalosporines de 3ème Génération dans 96,88% des cas, l’Amoxicilline dans 54,55% des cas. La Dexaméthasone était correctement associée dans 31,03% des prescriptions et la TDMc était bien réalisée dans 80% des situations. Le délai moyen d’instauration des antibiotiques était de 239 minutes. L’orientation en réanimation suivait les recommandations dans 90% des cas. La Vancomycine avait diminué de 66,67% à 15,63% après 2008. La TDMc non indiquée avait diminué, de 91,67% à 66,67% après 2008. Un score IGS 2 bas était corrélé à un meilleur pronostic (p=0,008). Conclusion : Malgré l’amélioration de certaines pratiques, les nouvelles recommandations éditées par la SPILF sont peu suivies. L’optimisation de l’application des recommandations est nécessaire.

Résumé traduit

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