Titre original :

Le conseil de la vie sociale en EHPAD : contrainte réglementaire ou réel outil d’amélioration de la qualité ?

Mots-clés libres :
  • Amélioration de la qualité ; conseil de la vie sociale (CVS) ; EHPAD ; expression des usagers ; représentants des usagers
  • Expression of users ; nursing home ; quality improvement ; representatives of users ; social life council
  • Langue : Français
  • Identifiant : LILU_SMIS_2019_049
  • Faculté/Ecole : ILIS
  • Date de soutenance : 01/01/2019
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : Ingénierie de la santé; Management sectoriel

Résumé

La loi 2002-2, du 2 Janvier 2002, accorde une place prépondérante aux usagers en les plaçant au coeur du dispositif d’accompagnement. Ainsi, le législateur a rendu obligatoire l’instauration du Conseil de la Vie Sociale au sein des EHPAD. Cette instance consultative couvre la dimension collective de l’expression des usagers au sujet du fonctionnement de l’établissement. Toutefois, la mise en oeuvre de celle-ci rencontre plusieurs difficultés comme le manque d’implication des représentants, le turn-over des élus ou encore le manque d’information. La notion de qualité est en lien étroit avec l’adaptation du fonctionnement selon les attentes et besoins des résidents. Tout l’intérêt de ce mémoire est de chercher à démontrer la pertinence du CVS comme outil d’amélioration de la qualité s’il est pleinement investi. Pour ce faire, une enquête a été menée auprès de directeurs d’établissement afin de mieux comprendre le rôle de l’instance et les pratiques mises en oeuvre. L’analyse des résultats de cette enquête ainsi que de celles de la littérature ont permis de démontrer que le caractère obligatoire du CVS ne suffit pas à en faire un véritable outil au service de la qualité. Deux principaux axes d’amélioration émergent : la mobilisation des usagers et des représentants des usagers ainsi que la portée de l’instance au sein de l’établissement. Pour que le CVS puisse être un véritable outil de la qualité au sein d’un EHPAD il nécessaire de développer les bonnes pratiques à favoriser et d’envisager des perspectives permettant d’ouvrir l’instance vers l’extérieur.

Résumé traduit

The law 2002-2 of 2 January 2002, grants a prominent place to the users by placing them at the centre of the caring. Thus, the legislator made it mandatory to establish the Social Life Council within nursing homes. This consultative organ covers the collective dimension of the expression of users about the functioning of the establishment. However, the implementation of this has several difficulties, such as the lack of involvement of representatives, the turn-over of elected representatives or the lack of information. The quality concept is closely linked to the adaptation of the operation according to the expectations and needs of the residents. The whole point of this dissertation is to try to demonstrate the pertinence of the Council as a quality improvement tool if it is fully invested. To this end, I conducted a survey to establishment directors’ to gain a better understanding of the role of the body and the practices implemented. Analysis of the results of this survey and of the literature has shown that the mandatory nature of the Council is not enough to make it a real tool in the service of quality. Two main areas of improvement are emerging: the involvement of users and representatives of users and also the scope of the organ within the institution. In order for the Council to be a real tool of quality within a nursing home, it is necessary to develop the best practices to be promoted and to envisage opportunities for opening the organ outwards.

  • Directeur(s) de mémoire : Leblanc, Hervé
  • Membre(s) du jury : Woch, Stanislas

AUTEUR

  • Kebbab, Sirine
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre