Titre original :

Le matériel diagnostique et thérapeutique du médecin généraliste du Nord-Pas-de-Calais : quel taux d’équipement, quelle fréquence d’utilisation, état des lieux et propositions d’amélioration

Mots-clés en français :
  • Matériel médical, médecin généraliste, soins primaires, équipement

  • Médecine -- Appareils et matériel
  • Médecins généralistes
  • Diagnostic -- Appareils et matériel
  • Équipement et fournitures
  • Médecins généralistes
  • Matériel de diagnostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M145
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/05/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Le médecin généraliste est confronté à des situations cliniques et des patients très variés. Une pratique de qualité passe par l’acquisition et l’utilisation de matériel médical adapté. Aucune obligation légale précise n’existe concernant le matériel en soins primaires. Méthode : Enquête prospective descriptive par voie électronique, après contact téléphonique, auprès de 91 médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais. Les données recueillies étaient les caractéristiques des médecins, la possession et la fréquence d’utilisation de 85 éléments de matériel médical. Résultats : Les praticiens avaient acquis en moyenne 36.8 éléments sur les 85 proposés (minimum 19 et maximum 67). Les médecins installés depuis moins de 10 ans possédaient moins de matériel (p<0.04). Les éléments possédés par tous ou presque étaient : le stéthoscope adulte, le tensiomètre manuel, l’otoscope, le mètre ruban, la toise adulte, le pèse-personne et le marteau à réflexe. Les médecins étaient bien équipés pour réaliser des sutures, et peser et mesurer les petits enfants. Le thermomètre manquait dans 11% des cabinets. Pour la mesure de la pression artérielle, 85.7% des médecins possédaient un brassard de taille large et 65.9% un brassard pédiatrique. Les éléments possédés en gynécologie étaient surtout les spéculums et le nécessaire pour frottis cervico-vaginaux. Le matériel gynécologique était plus souvent utilisé par les femmes. 71.4% des médecins avaient un monofilament et 42.9% un diapason ce qui était insuffisant pour un dépistage des neuropathies périphériques. 70.3% des médecins avaient des bandelettes urinaires. 67% avaient le nécessaire pour enlever un bouchon de cérumen. 52.7% avaient une échelle optométrique. Le matériel fourni gratuitement n’était pas dans tous les cabinets (TDR 89% et Hémoccult® 82.4%). Les équipements électroniques étaient souvent possédés conjointement par les mêmes médecins. Ces équipements étaient encore minoritaires : saturomètre (39.6%), doppler foetal (39.6%), électrocardiographe (28.6%), doppler vasculaire (15.4%). Le matériel dédié à l’urgence et/ou à la réanimation était possédé et utilisé de façon marginale. Conclusion : Tous les médecins généralistes ne possèdent pas encore la totalité du matériel permettant de suivre les recommandations de bonne pratique. La plupart des équipements nécessaires ne sont ni coûteux, ni encombrants, ni chronophages. A chacun de faire évoluer sa pratique et son matériel

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Deneuche, Marc

AUTEUR

  • Vasseur, Marianne
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