Titre original :

Résultats des cycles d’ICSI en cas d’oligozoospermie extrême ou d’azoospermie non obstructive : analyse comparative de 311 cycles

Mots-clés en français :
  • Oligozoospermie extrême, cryptoazoospermie, azoospermie non obstructive, ICSI, extraction chirurgicale de spermatozoïdes, cryptorchidie

  • Injection intracytoplasmique de spermatozoïdes
  • Oligospermie
  • Azoospermie
  • Injections intracytoplasmiques de spermatozoïdes
  • Prélèvement de sperme
  • Oligospermie
  • Azoospermie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2014LIL2M143
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/05/2014

Résumé en langue originale

Contexte : L’oligozoospermie extrême et l’azoospermie non obstructive (ANO) constituent les atteintes les plus sévères de la spermatogénèse. Dans ces deux situations une prise en charge en ICSI peut être proposée. La prise en charge de ces patients est techniquement difficile et fastidieuse. Le but de cette étude est de comparer l’issue des tentatives d’ICSI selon l’origine du sperme (éjaculat ou testiculaire) dans les atteintes sévères de la spermatogénèse. Méthode : Etude rétrospective unicentrique comparative de 75 patients (161 cycles) présentant une oligozoospermie extrême/cryptozoospermie et de 74 patients (150 cycles) souffrant d’ANO entre 2007 et 2013. Comparaison du phénotype andrologique puis analyse des résultats biologiques et cliniques des tentatives d’ICSI. Résultats : L’antécédent de cryptorchidie est significativement plus fréquent dans le groupe ANO (60,8% vs 22,6%, p< 0,001). Les taux de FSH sont plus élevés (18,9 UI/L vs 15,3 UI/L, p= 0,001) et les taux d’inhibine B plus souvent indosables (31,1% vs 10,7%, p=0,0004) dans le groupe ANO. Concernant les taux de fécondation, on ne retrouve pas de différence significative entre les deux groupes (48,9% vs 43,3%, p= 0,43). De même, il n’y a pas de différence sur le pourcentage d’embryons « Top quality » (22,4% vs 20,4%, p= 0,73) ni pour les taux d’implantation (17,4% vs 15,9%, p= 0,77). Il n’a pas été retrouvé de différence significative en termes de taux de grossesse clinique par ponction et par transfert dans les deux groupes (respectivement 29,2% et 28,3% dans le groupe oligozoospermie extrême/cryptozoospermie vs 26,7% et 27,4% dans le groupe ANO). Lorsque l’on s’intéresse aux taux de grossesse évolutive et d’accouchement par couple, on constate une tendance en faveur des tentatives réalisées à partir du sperme éjaculé (52% vs 39,1%, p=0,06). Conclusion : Il n’existe pas de différence concernant les résultats des tentatives d’ICSI entre les oligozoospermies extrêmes/cryptozoospermies pour qui les tentatives ont été réalisées sur spermatozoïdes éjaculés et les ANO qui ont bénéficié de tentatives d’ICSI avec spermatozoïdes testiculaires. De ce fait, il est préférable, dès que cela est possible, de privilégier l’utilisation de spermatozoïdes éjaculés afin d’éviter, entre autres, une extraction chirurgicale de spermatozoïdes testiculaires potentiellement invasive.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Robin, Geoffroy

AUTEUR

  • Plouvier, Pauline
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