Titre original :

Toxicité pulmonaire des particules ultrafines de fumées de soudage : étude in vitro et rôle des facteurs épigénétiques

Mots-clés libres :
  • Exposition ; stress oxydant ; transcriptomique ; miARN
  • Exposure ; oxidative stress ; transcriptomic ; miRNA
  • Langue : Français
  • Identifiant : LILU_SMIS_2019_096
  • Faculté/Ecole : ILIS
  • Date de soutenance : 01/01/2019
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : Ingénierie de la santé

Résumé

En France 600 000 soudeurs sont quotidiennement exposés aux fumées de soudage (FS) que le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé cancérogène avéré pour l’homme. La prévalence importante des atteintes broncho-pulmonaires et le risque de développement du cancer chez les soudeurs justifient de conduire des études afin d’identifier les déterminants de toxicité des FS actuellement peu connus. Notre étude menée sur des cellules épithéliales bronchiques humaines (BEAS-2B) a pour objectif, d’améliorer la compréhension des mécanismes moléculaires et cellulaires associés à la survenue d’atteintes respiratoires en lien avec une exposition aux FS. Après exposition de 24 h et trois fois 24 h des cellules, à plusieurs doses de particules ultrafines (PUF) de FS, des analyses de cytotoxicité (ATP intracellulaire), d’inflammation (cytokines), de stress oxydant (protéines carbonylées, 8- hydroxydésoxyguanine et glutathion), des modifications transcriptomiques (ARNm) et altérations épigénétiques (microARN ou miARN) ont été réalisées. La DL10 des PUF de FS a été déterminée pour les conditions d’exposition aiguës et répétées : respectivement 1,22 et 0,25 μg/cm². Certains marqueurs du stress oxydant (glutathion oxydé/glutathion réduit) ont été mis en évidence. L’analyse des transcrits ARNm et miARN a permis d’identifier des voies de signalisation associées aux effets toxiques des PUF de FS. En perspective, l’étude approfondie et la validation fonctionnelle des mécanismes moléculaires et cellulaires impliqués dans la toxicité des PUF de FS, permettra de justifier une étude in vivo pour rechercher des marqueurs d’effets spécifiques et précoces.

Résumé traduit

In France 600,000 welders are exposed daily to welding fumes (WF). The International Agency for Research on Cancer has classified as carcinogenic to humans. The high prevalence of bronchopulmonary disease and the risk of cancer development in welders justifies to conduct studies to identify the determinants of toxicity currently unknown. Our study carried out on human bronchial epithelial cells (BEAS- 2B) aims to improve understanding of the molecular and cellular mechanisms associated with the occurrence of respiratory disorders related to exposure to WF. After 24 hours and three times 24h cells exposure with multiple dose of ultrafine particles (UFP) of WF, analyzes of cytotoxicity (ATPase), inflammation (cytokines), oxidative stress (carbonylated proteins, 8-hydroxydesoxyguanine and glutathione) and transcriptomic modifications (mRNA and microRNA or miRNA) have been performed. The LD10 of UFP was determined for the acute and repeated exposure conditions: 1.22 and 0.25 μg/cm², respectively. Some markers of oxidative stress (ratio oxidized glutathione/reduced glutathione) have been highlighted. Analysis of mRNA and miRNA transcripts allowed to identify signaling pathways associated with welding fume’s toxics effects. In perspective, the in-depth study and functional validation of the molecular and cellular mechanisms involved in the toxicity of welding fumes UFP, will justify an in vivo study to look for markers of specific and forward effects.

  • Directeur(s) de mémoire : Lo-Guidice, Jean-Marc
  • Membre(s) du jury : Hubert, Hervé

AUTEUR

  • Lima, Benjamin
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