Titre original :

Etude de la perception visuo-spatiale lors de tâches professionnelles et influence de la consommation de cannabis

Mots-clés en français :
  • Cannabis, visuo-perception, milieu professionnel

  • Drogues et travail
  • Perception visuelle
  • Cannabis
  • Travail
  • Usagers de drogues
  • Perception visuelle
  • Cannabis
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine du travail
  • Identifiant : 2014LIL2M140
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/05/2014

Résumé en langue originale

Contexte : le cannabis est actuellement au coeur de l’actualité, il est à la première place des substances illicites consommées en France et commence à envahir le milieu professionnel. Sa consommation affecte les fonctions exécutives, les processus attentionnels, la perception du temps et le contrôle oculomoteur. Contrairement aux études sur les fonctions exécutives et attentionnelles, les effets du cannabis sur la perception visuelle ont fait l’objet de très peu d’investigations. Objectifs : l’objectif de ce travail de thèse était d’évaluer l’impact du cannabis sur la perception visuelle et de caractériser les déficits visuels en terme de taux d’erreurs dans trois paradigmes expérimentaux. Méthode : il s’agit des résultats préliminaires d’une étude pilote contrôlée monocentrique réalisée chez des sujets exerçant un métier sollicitant les fonctions visuo-spatiales lors de leurs taches professionnelles habituelles. La population était composée de deux groupes, l’un composé par des sujets consommateurs de cannabis et l’autre par des sujets non-consommateurs et exerçant une profession similaire. Résultats : l’étude de la perception des contrastes montrait une diminution de la reconnaissance des scènes naturelles lorsque le contraste décroissait. Les erreurs semblaient être plus fréquentes chez les consommateurs de cannabis pour des contrastes de 13, 6 et 3% de l’originale. Le temps de réaction à un signal lumineux simple semblait être plus court dans la population contrôle alors que l’apparition d’un distracteur n’apportait pas de différence entre les deux groupes. L’étude de la perception des potentialités d’action dans une situation écologique semblait laisser apparaître une sous-estimation des invariants perceptuels chez les consommateurs de cannabis. Conclusion : ces résultats ne sont que préliminaires et ne permettent pas de conclure à une différence statiquement significative. Ils ne permettent que de laisser entrevoir une tendance conduisant à hypothèse que la consommation de cannabis pourrait engendrer des troubles de la perception visuelle.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Trichard-Salembier, Alexandra

AUTEUR

  • Hermel, Grégory
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