Titre original :

Evaluation de la santé et de l’hygiène de vie (sport, alimentation et poids, sommeil, activités de temps libre) de la population de MED 3 des facultés de médecine du Nord-Pas-de-Calais en septembre 2013

Mots-clés en français :
  • santé, étudiants, médecine, sport, alimentation, soins, hygiène de vie

  • Étudiants en médecine
  • Étudiants en médecine
  • Étudiants en médecine
  • Étudiant médecine
  • Comportement en matière de santé
  • Sports
  • Régime alimentaire
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M132
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/05/2014

Résumé en langue originale

Contexte Plusieurs études ont décrit une dégradation de l’état de santé des étudiants. Peu ont ciblé les étudiants en médecine, futurs acteurs de santé. Cette étude, séparée en deux parties, décrivait l’attitude des étudiants en médecine du Nord Pas de Calais vis-à-vis de leur santé et hygiène de vie (sport, alimentation, poids, sommeil et activités de temps libre). Méthode L’étude incluait les étudiants en médecine de MED-3 du Nord Pas de Calais à la rentrée 2013 soit 609 étudiants. Un questionnaire anonyme LimeSurvey® auto-administré (items sociodémographiques, sur le rapport aux soins, la santé et les comportements à risque) était diffusé via internet à 3 reprises, entre Septembre et Novembre 2013. Résultats 79% (483) des étudiants ont participé à l’étude. 40% (191) des étudiants consultaient leur médecin traitant rarement à jamais, et seuls 25% (121) n’avaient pas consulté de spécialistes non généralistes depuis le début des études. Les hommes semblaient consulter moins fréquemment le médecin traitant (54% (104) contre 32% (92) p<0,0001) et les spécialistes non généralistes (75% (91) contre 29% (105) p<0,0001). 85% (409) des étudiants se déclaraient en excellente santé cependant 83% (400) trouvaient les études stressantes.13% (62) des étudiants avaient déjà renoncé à des soins et trouvaient plus souvent l’accès au soin difficile (29% (18) contre 6% (26) p<0,0001), provenaient majoritairement de Lille 2 (94% (58) contre 82% (345) p=0,0218) et se situaient loin du médecin traitant (53% (33) contre 35% (145) p=0,0053). Il existait une diminution de la pratique sportive depuis le début des études (p<0,001) et une aggravation du déséquilibre alimentaire pour 38% (183) des étudiants. 63% (303) des MED-3 ont présenté une variation de poids et 80% (384) ont modifié leur temps de sommeil. 3% (13) des étudiants n’avaient aucune activité de temps libre. Une analyse par cluster d’hygiène de vie retrouvait une bonne hygiène de vie pour 61% (294) des étudiants. Le groupe avec mauvaise hygiène de vie révélait une majorité d’étudiants de l’Institut Catholique de Lille (22% (41) contre 13% (38) p=0,0102) et d’étudiants stressés par les études (89% (167) contre 79% (232) p=0,0049). Un modèle prédictif de risque de mauvaise hygiène de vie n’a pas pu être défini (taux d’erreur 42%). Conclusion Les étudiants en médecine étaient globalement en bonne santé avec quelques nuances concordant avec leur statut d’étudiant et de précarité socio-économique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Aelbrecht, Brigitte

AUTEUR

  • Hélynck, Annelise
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