• Langue : Français
• Identifiant : LIL2_SMOR_2013_036
• Faculté/Ecole : Médecine
• Date de soutenance : 01/01/2013
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : Mémoire d'Orthophonie

Résumé

Dans une situation d’évaluation du langage en orthophonie, la dénomination occupe une place essentielle. Les processus de cet acte langagier ont été longuement étudiés dans la littérature grâce aux différentes erreurs observées. Les tests évaluant la dénomination comportent pour la plupart des supports imagés. Ces derniers sollicitent une analyse perceptive visuelle. Cependant, il est complexe d’évaluer le trouble central de dénomination si le patient présente un déficit visuel. L’évaluation de la dénomination se retrouve biaisée par le trouble perceptif du patient. Vanoverschelde (2011) propose dans le cadre de son mémoire d’orthophonie, la création d’un matériel testant la dénomination par le biais de la modalité auditive. En effet, cette évaluation basée sur des sons propose de contourner la modalité visuelle afin de ne pas fausser les résultats d’un patient visuodéficient. Nous avons poursuivi le travail de normalisation débuté par Vanoverschelde auprès d'une population témoin de 84 sujets âgés sains répartis en 2 tranches d'âge, 3 niveaux de scolarité et par sexe. Nous avons pu ainsi analyser l'effet des facteurs inter sujets : âge, sexe, niveau socio-professionnel. Puis nous avons entamé une validation auprès de 7 patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’une atrophie corticale-postérieure qui nous a permis d'étudier le type d'erreurs retrouvées. Lors des passations nous avons proposé un test de dénomination supplémentaire basé sur des images (la Bachy version courte de l'épreuve fréquence-longueur extraite de l’EXaDé de Bachy-Langedock, 1989) qui nous ont amenées à comparer les résultats des deux modalités. Enfin, suite à une analyse quantitative et qualitative, nous avons montré que le test de dénomination de sons est d’un intérêt réel en orthophonie dans le cadre de certaines pathologies