Titre original :

Le sous-dépistage de l’ostéoporose en médecine générale : comment l’améliorer ? Partie 1 : place du dépistage de l’ostéoporose en médecine générale

Mots-clés en français :
  • Thèse qualitative, ostéoporose, sous-dépistage, médecine générale

  • Ostéoporose
  • Ostéoporose
  • Dépistage systématique
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M113
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/05/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Le médecin généraliste est en première ligne du dépistage. Le sous-dépistage de l’ostéoporose est largement reconnu. L’ostéoporose est un problème de santé publique sous-estimé. La mortalité post-fracturaire est plus élevée chez les hommes pourtant l’ostéoporose masculine n’est pas dépistée en médecine générale. Objectif : Compréhension du sous-dépistage de l’ostéoporose en médecine générale. Méthode : Etude qualitative par entretiens semi-directifs et focus groups de médecins généralistes exerçant dans la région Nord-Pas-de-Calais. Résultats : La principale difficulté est de penser au dépistage et de le faire accepter dans une consultation non standardisée. L’ostéoporose est considérée comme peu préoccupante car d’évolution insidieuse et aux complications fracturaires tardives. La représentation du patient ostéoporotique est la femme ménopausée. Parmi les facteurs de risque, la corticothérapie est souvent citée. Les facteurs de risque de chute sont peu considérés. Paradoxalement, la douleur est citée comme point d’appel. Les patients VIH sont dépistés par des médecins sensibilisés contrairement aux hommes sous anti-androgéniques. Les critères de remboursement de la densitométrie osseuse sont mal connus. L’effet mode de l’ostéoporose semble passé depuis l’abandon progressif des traitements hormonaux substitutifs. Les traitements anti-ostéoporotiques n’ont pas convaincu les médecins généralistes en raison de la peur des effets secondaires et des doutes sur leur efficacité. La prévention par le calcium, la vitamine D et l’activité physique est privilégiée. Les outils d’aide au dépistage comme la mesure de la taille ou le site Internet du GRIO sont peu exploités. Les filières de soins et les correspondances médicales pourraient être améliorées. Conclusion : Le sous-dépistage de cette pathologie n’est pas uniquement inhérent aux difficultés de la pratique du dépistage en consultation courante. La mauvaise compliance des patients et la peur des thérapeutiques sont les premiers freins évoqués. L’explication des freins et les propositions d’amélioration sont traitées dans la deuxième partie de ce travail.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bodein, Isabelle

AUTEUR

  • Durand, Ludivine
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