Titre original :

Tolérance de l’implant contraceptif dans le post-partum

Mots-clés en français :
  • Implant, post-partum, contraception, tolérance, retrait anticipé

  • Implants contraceptifs
  • Puerpéralité
  • Patients -- Satisfaction
  • Contraceptifs féminins
  • Contraceptifs féminins
  • Période du postpartum
  • Choix du patient
  • Comportement en matière de contraception
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M107
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/05/2014

Résumé en langue originale

Contexte: Il existe encore beaucoup d’IVG en France dans les suites d’un accouchement. L’implant pourrait être une bonne méthode pour diminuer ce nombre et permettre aux patientes d’être plus sereines avec leur contraception. L’implant est en effet très efficace et possède une longue durée d’action, même si sa tolérance n’est pas parfaite. Peu d’études ont été menées à propos de la tolérance de l’implant dans le post-partum, qui constitue l’objet de cette étude. Méthode: Il s’agit d’une étude prospective, descriptive et analytique, réalisée entre juin et décembre 2012. Elle inclue les patientes venant d’accoucher à l’hôpital Jeanne de Flandres, au CHRU de Lille, qui souhaitent poser un implant dans la période du post-partum. 3 groupes ont été individualisés: les patientes qui ont renoncé à la pose (pop A), celles qui ont posé l’implant en ville (pop B) et celles qui l’ont posé à l’hôpital (pop C). Les populations B et C ont été contactées par téléphone ou courrier, 6 à 12 mois plus tard pour apprécier la tolérance. Résultats: L’étude porte sur 72 patientes (20, 11 et 41 respectivement dans les populations A, B et C). Sur les 52 implants posés, le taux de continuation à 1 an est de 70% (11 retraits). Les principales causes de retrait sont les saignements anormaux (64%) et la prise de poids (56%). A 12 mois, 60% des femmes disent avoir une très bonne tolérance et 88% sont satisfaites. Les effets indésirables les plus fréquents sont des saignements anormaux : irréguliers (28% à 6 mois, 36% à 12 mois), importants (10% à 6 mois, 8% à 12 mois), aménorrhée (12% à 6 mois). Il est reporté également une prise de poids (20% à 6 mois, 24% à 12 mois) et une douleur au niveau de l’insertion (10% à 6 mois, 16% à 12 mois). A 6 mois, 63% des patientes désirent garder l’implant pendant 3 ans (88% à 12 mois). A 12 mois, 68% des patientes souhaitent remettre un implant dans le futur. Les principales causes de renoncement à la pose sont un délai supérieur à 3 mois entre l’accouchement et la pose, et une réticence du médecin. Les patientes qui renoncent à l’implant ont davantage d’enfants que les autres. Conclusion: La tolérance de l’implant, lorsqu’il est posé dans la période du post-partum, n’est pas toujours très bonne. Cependant en l’absence d’effets indésirables, il s’agit d’une contraception très satisfaisante, notamment au regard de son aspect pratique. Au prix d’une information préalable, il s’agit d’une méthode de contraception qui mériterait une plus large diffusion.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Collier, Francis

AUTEUR

  • Heuel-Pointin (Heuel), Amélie
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