• Langue : Français
• Identifiant : LIL2_SMIS_2017_020
• Faculté/Ecole : ILIS
• Date de soutenance : 01/01/2017
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : Ingénierie de la santé; Marketing

Résumé

Les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) provoquent chaque année en France la mort de 40 000 personnes. Ils représentent la première cause de mortalité chez les femmes et la troisième chez les hommes. Selon le Ministère de la Santé et des sports, son coût financier global est de 8,4 milliards d’euros par an. Dans un contexte de restriction économique, comment est-il possible de procéder à une meilleure détection et prise en charge de l’AVC ? Le scanner et l’IRM sont deux équipements radiologiques incomplets mais complémentaires. La HAS recommande l’utilisation de l’IRM lors d’une suspicion d’AVC. Malgré de nombreuses innovations technologiques, l’IRM est trop peu présente sur le territoire et inégalement répartie. D’autre part le scanner ne permet pas de réaliser une détection de l’AVC ischémique aigu. Une enquête qualitative basée sur des entretiens semi-directifs a été menée auprès de radiologues et de manipulateurs en électroradiologie. Cette enquête a montré que l’IRM était l’outil le plus fréquemment utilisé lors d’une suspicion d’AVC, mais aussi que la console de post-traitement pouvait être un outil indispensable lors de la détection de l’AVC. La console de post-traitement, permettant au radiologue d’interpréter des examens radiologiques, a connu de nombreuses innovations permettant de réaliser un diagnostic de plus en plus précis. Cela a aussi pour but d’effectuer une prise en charge personnalisée du patient et mène à une réduction des coûts.