Titre original :

L’auto-entraînement dans la prise en charge de la dysphagie suite à un AVC : proposition d’un livret de prise en charge et essais auprès de 10 patients

Mots-clés libres :
  • dysphagie; adulte; après AVC; auto-entraînement; livret de réhabilitation
  • Troubles de la déglutition
  • Maladies cérébrovasculaires -- Complications
  • Troubles de la déglutition -- rééducation et réadaptation
  • Troubles de la déglutition -- Adulte
  • Accident vasculaire cérébral -- Adulte
  • Accident vasculaire cérébral -- complications
  • Langue : Français
  • Identifiant : LIL2_SMOR_2016_025
  • Faculté/Ecole : Médecine
  • Date de soutenance : 01/01/2016
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : Mémoire d'Orthophonie

Résumé

Ce travail propose aux orthophonistes un livret regroupant des rappels théoriques sur les troubles de la déglutition suite à un AVC, leur prise en charge, des stratégies compensatoires, ainsi qu'une liste non exhaustive d'exercices sélectionnés dans la littérature en fonction de leur pertinence et de leur fréquence d'utilisation en séance de rééducation. Deux questionnaires destinés aux thérapeutes et aux patients nous ont permis d'ajuster le livret et les exercices en fonction des remarques recueillies. Nous évaluons aussi l'intérêt, la pertinence ainsi que la faisabilité d'un autoentraînement par des patients qui présentent une dysphagie post-AVC. Le programme proposé est personnalisé et exerce la motricité oro-pharyngo-laryngée en fonction des déficits observés. Nous avons mis en place l'auto-entraînement auprès de dix patients. Ces essais nous ont permis de démontrer que les patients ayant subi un AVC du tronc cérébral sont en capacité de s'entraîner en autonomie. Cependant, les troubles cognitifs présents lors d'AVC hémisphériques en constituent une limite. Bien qu'en nombre restreint, les réponses des orthophonistes au questionnaire montrent un intérêt commun pour le travail que nous leur avons soumis. En ce qui concerne les patients, la plupart ont également apprécié la proposition d'un support d'exercices leur permettant de s'entraîner en autonomie, ce qui leur apportait le sentiment d'être actifs dans leur rééducation et leur récupération. Néanmoins, la proposition d'un programme d'auto-entraînement n'est pas généralisable à tout patient. Il conviendrait donc de la soumettre et de l'ajuster en fonction des capacités cognitives, motrices ainsi que de l'aspect motivationnel de chaque personne.

  • Directeur(s) de mémoire : Doll-L'Hostis, Nadine ; Henguelle, Corinne

AUTEUR

  • Gil Azcue, Alejandra
  • Gourguechon, Marine
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