• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M057
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 27/03/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Les caries précoces du jeune enfant sont un problème majeur de santé publique. Il s'agit d'une maladie multifactorielle : infectieuse, transmissible, et liée à une susceptibilité individuelle et aux habitudes alimentaires. Il s'agit surtout d'une pathologie évitable qui peut engendrer des répercussions sur la santé de l'enfant et entraîner des soins lourds et coûteux en cas de prise en charge tardive. Elle concerne les enfants de moins de 6 ans, qui ne bénéficient pas encore des programmes de dépistage. Le rôle du médecin généraliste, qui pourra rencontrer l'enfant avant cet âge, a en ce sens un rôle très important à tenir pour la détection des anomalies et leur prise en charge. Méthode : Une étude descriptive des pratiques et souhaits de formations de ces médecins sur cette maladie a été réalisée sous forme d'une enquête quantitative par questionnaire distribué par voie postale à 300 médecins généralistes en exercice ambulatoire dans la région Nord-Pas-de-Calais sélectionnés au hasard. Des relances téléphoniques ont été effectuées et le recueil des données s'est échelonné entre décembre 2013 et janvier 2014. Résultats : Grâce à l'analyse de 199 questionnaires (taux de réponse 67%), a été décrite une population de répondants représentative des médecins généralistes de la région. Les pratiques, hétéroclites, diffèrent entre médecins qui correspondent ou non avec leurs confrères chirurgiensdentistes : ces derniers (65% des médecins) ont déclaré prescrire significativement (p<0,05) plus de fluor oral en prévention des caries, recourir moins souvent à une prise en charge odontologique pour les atteintes des dents de lait et avoir de moins bonnes connaissances sUr les caries précoces du jeune enfant. Les répondants ont proposé un âge moyen de plus de 4 ans pour une première consultation de chirurgiedentaire. 94% des médecins ont déclaré n'avoir pas reçu une formation initiale suffisante pour mener à bien la prise en charge des caries précoces du jeune enfant. 66% d'entre eux ont déclaré qu'un enseignement post-universitaire sur le sujet leur serait utile, dispensé sous forme d'enseignement magistral (50%) ou de travaux pratiques avec un chirurgien-dentiste (48%). Pour l'organiser, 69% ont souhaité l'intervention des organismes de formation médicale continue et 53% celle des Facultés Conclusion : Ce travail a permis de dévoiler l'intérêt de l'interdisciplinarité dans la prise en charge de cette pathologie et dans la formation à lui consacrer

Résumé traduit

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