• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
• Identifiant : 2014LIL2M055
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 25/03/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La sensibilité de l'IRM mammaire est élevée mais sa spécificité est plus limitée et conduit à un nombre important de faux positifs, notamment des anomalies probablement bénignes classées ACR3 et qui devront bénéficier d'une surveillance rapprochée anxiogène pour la patiente et coûteuse pour la société. Le but de ce travail était de rechercher s'il existait des critères morphologiques ou de rehaussement suspects de malignité sur l'IRM initiale dans les lésions classées ACR3 et d'analyser la valeur du « blooming sign » comme critère supplémentaire en faveur de la malignité. Nous avons aussi étudié le devenir de ces patientes. Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique portant sur les patientes ayant bénéficié d'une IRM mammaire classée ACR3 entre janvier 2008 et janvier 2011. Le type de lésion, la taille et les critères morphologiques et dynamiques de rehaussement utilisés en pratique clinique ont été analysés, en se basant sur la mise à jour de la classification BI-RADS IRM 2013. Nous avons ensuite étudié le paramètre « blooming sign », défini comme l'augmentation de taille de la lésion, liée à une diffusion périphérique du produit de contraste sur la séquence dynamique tardive par rapport à la séquence précoce post injection. Une courbe ROC a été générée pour déterminer la valeur seuil optimale de ce paramètre afin de distinguer les lésions mammaires bénignes et malignes. Résultats : 100 lésions ont été classées ACR3 chez 75 patientes (12%). 25 lésions ont bénéficié d'une biopsie et le taux de malignité dans notre population était de 5% ; cependant quatre des cinq lésions malignes avaient des critères morphologiques ou de rehaussements suspects sur l'IRM initiale. 45 lésions ont été suivies par IRM sur 2 ans et reclassées ACR2 en raison de leur stabilité et 30 lésions ont disparu spontanément durant le suivi IRM. Nous avons déterminé une valeur seuil pour le blooming sign à 8.54% afin de distinguer les lésions mammaires bénignes et malignes avec une sensibilité de 100%, une spécificité de 94.2%, une valeur prédictive positive de 44.4% et une valeur prédictive négative de 100%. Conclusion : Cette étude montre l'hétérogénéité des anomalies classées ACR3 et un taux de malignité « corrigé » faible. Le blooming sign semble être un bon paramètre supplémentaire en faveur de la malignité mais doit être associé aux critères morphologiques et de rehaussement du lexique BI-RADS IRM.

Résumé traduit

...