• Langue : Français
• Identifiant : LILU_SMIS_2018_015
• Faculté/Ecole : ILIS
• Date de soutenance : 01/01/2018
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : Ingénierie de la santé

Résumé

Introduction : Les perturbateurs endocriniens sont un enjeu de santé public majeur. Ils sont ubiquitaires, les voies d’expositions sont multiples et leurs impacts potentiellement importants. S’ajoute à ces paramètres, le fait qu’ils soient caractérisés par une relation dose-réponse non monotone, remettant en cause les lois de la toxicologie classique et rendant leurs impacts difficilement prévisibles. La grossesse, période de formation et de développement du foetus est une fenêtre d’exposition critique. Méthodologie : L’étude a été faite en deux étapes : évaluation de l’exposition (synthèse des cohortes mères-enfants menées en France (ELFE, EDEN, PELAGIE, Méco-expo)) et données de toxicologie : revue non exhaustive de la littérature des articles postérieurs à 2008. Résultats : Les femmes enceintes en France sont majoritairement imprégnées en bisphénol A, phtalates, PCB, composés perfluorés, PBDE et pesticides. Les impacts des perturbateurs endocriniens sont variés : anomalies des systèmes reproducteurs, cancers hormonaux-dépendants, pathologies métaboliques, atteinte de la fertilité. Discussion : Le principe de précaution est la règle d’or en termes de prévention auprès de la femme enceinte, la grossesse étant une fenêtre d’exposition critique. Les mesures générales de prévention visent une réduction globale de l’exposition. Néanmoins, il ne faut pas négliger les expositions professionnelles qui constituent une exposition supplémentaire à l’exposition domestique.