Titre original :

Etude rétrospective de l’impact de la dénutrition sur la prise en charge des cancers bronchiques non à petites cellules de stade IV

Mots-clés en français :
  • Dénutrition, cancer, bronchique, pulmonaire, non à petites cellules, stade IV

  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Dénutrition
  • Cachexie
  • Survie (médecine)
  • Carcinome pulmonaire non à petites cellules
  • Cachexie
  • Survie
  • Etudes rétrospectives
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2014LIL2M051
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/03/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La fréquence et la mortalité élevées font du cancer pulmonaire un enjeu de santé publique. Son diagnostic est tardif (20% des patients au stade II et 40 à 55% au stade IV). La dénutrition y est d’autant plus fréquente que le stade est évolué. Paradoxalement, il existe peu de données concernant l’impact de la dénutrition sur la prise en charge des cancers bronchiques. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique réalisée dans le service de Pneumologie et Oncologie Thoracique du CHRU de Lille. Les patients atteints de cancers bronchiques non à petites cellules de stade IV et suivis dans ce service entre le 1er Janvier 2011 et le 31 Décembre 2012 ont été inclus. L’objectif principal était l’étude de l’impact de la dénutrition sur la prise en charge des cancers bronchiques en évaluant la survie globale, la survie sans progression, la survenue de toxicités à 3 cures et à 6 mois de traitement. Résultats : Cette étude a permis d’inclure 132 patients divisés en 2 groupes : ceux ayant une perte de poids inférieure à 5% du poids habituel (n= 48, 36%) et ceux dont la perte de poids est supérieure ou égale à 5% (n= 84, 64%). Les hommes représentaient 79% de la population non dénutrie et 81% de la population dénutrie. Le Performance Status (PS) était plus souvent altéré dans la population dénutrie (37% de patients PS 3 ou 4) par rapport à la population non dénutrie (17% de patients PS 3 ou 4). La variation de poids dans le groupe de patients dénutris était en moyenne de -11,95% +/- 5.98. La survie globale et la survie sans progression étaient significativement meilleures pour les patients non dénutris que pour les patients dénutris (médianes de survie globale 8 vs. 5 mois, p = 0,003 ; survie sans progression 4 vs. 3, p = 0,003). En analyse bi-variée, il existait une tendance en faveur d’une hémato-toxicité (grade ≥ 3) à 6 mois de traitement plus fréquente chez les patients dénutris (45% contre 54,8%, p=0,0567). En revanche, il n’existait pas de différence significative entre la survenue de toxicités cliniques et biologiques à 3 cures et à 6 mois de traitement. Conclusion : La dénutrition des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules métastatiques est fréquente et associée à un moindre bénéfice de la chimiothérapie et à un pronostic péjoratif.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cortot, Alexis

AUTEUR

  • Vandenhove, Laurent
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