• Langue : Français
• Identifiant : LILU_SMOR_2018_009
• Faculté/Ecole : Médecine
• Date de soutenance : 01/01/2018
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : Mémoire d'Orthophonie

Résumé

La maladie d'Alzheimer, pathologie neurodégénérative cognitive et progressive, liée au vieillissement est actuellement incurable. De plus, elle représente un sérieux enjeu de santé publique car son incidence est en évolution du fait de l'augmentation de l'espérance de vie française. Le symptôme principal de la maladie d'Alzheimer à forme typique est un trouble de la mémoire épisodique, souvent associé à des troubles des fonctions exécutives, des troubles du langage et/ou une désorientation spatio-temporelle. Avec l'aggravation des troubles, la perte d'autonomie devient réelle pour le patient et ses proches vont donc l'assister pour tous les actes de la vie courante. Selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS), la prise en charge doit être médico-sociale, globale, si possible locale et impliquer l'entourage familial ou professionnel puisque c'est lui qui accompagne le malade au quotidien. Dans ce cadre, les orthophonistes peuvent intervenir auprès des patients et de leurs entourages, dans le but de maintenir le plus longtemps possible une communication et/ou une déglutition fonctionnelle(s). Le but de notre recherche est d'effectuer un état des lieux des pratiques orthophoniques concernant la place des proches dans la prise en charge de la maladie d'Alzheimer. Pour cela, nous avons interviewé, par le biais d'entretiens semi-directifs, onze orthophonistes exerçant dans la Manche. Les principaux résultats, confrontés aux recommandations, semblent montrer que les proches ont une place importante en tant qu'interlocuteurs et que cette place est fonction de différents facteurs (lieu de vie du patient, investissement des familles et des professionnels).