Titre original :

Evaluation des Single Nucleotide Polymorphisms comme facteurs prédictifs de réponse histologique complète à la chimiothérapie néoadjuvante dans le cancer du sein

Mots-clés en français :
  • SNP, marqueurs prédictifs, réponse histologique complète, chimiothérapie néoadjuvante, cancer du sein

  • Polymorphisme génétique
  • Sein -- Cancer
  • Chimiothérapie néoadjuvante
  • Sein -- Cancer
  • Sein -- Cancer
  • Polymorphisme de nucléotide simple
  • Tumeurs du sein
  • Traitement néoadjuvant
  • Tumeurs du sein
  • Pronostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2014LIL2M046
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/03/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La chimiothérapie néoadjuvante (NCT) à base d’anthracyclines et de taxanes est le traitement standard dans le cancer du sein localement avancé ou inflammatoire. Son efficacité est évaluée par la réponse histologique complète (pCR), élément pronostique majeur. Les variations interindividuelles de réponse au traitement peuvent être expliquées par les single nucleotide polymorphisms (SNP). L’objectif de notre étude était d’identifier les SNP prédictifs de pCR à la NCT dans le cancer du sein. Méthode : Entre novembre 2007 et janvier 2012, 191 patientes (pts) suivies au Centre Oscar Lambret (COL) de Lille pour un adénocarcinome mammaire en situation néoadjuvante ont été incluses : 118 traitées par une chimiothérapie séquentielle associant FEC100 et Docétaxel (TXT), et 46 par FEC100, TXT et Trastuzumab. Les 46 SNP décrits dans la littérature comme facteurs prédictifs potentiels de réponse ont été testés. Le génotypage a été réalisé sur un prélèvement de sang total, en utilisant une discrimination allélique avec SNPType assays (Fluidigm) et TaqMan assays (Life Technologies) sur la plateforme BioMark™ (Fluidigm). Les caractéristiques cliniques et histologiques ont été comparées par le test du Chi2. L’association entre la pCR selon Sataloff et les 3 génotypes de chaque SNP, isolés puis combinés, a été étudiée par régression logistique. Résultats : Dans la population traitée par FEC100 - TXT, 25 pts sur 118 (21.2%) présentent une pCR. Ce taux est plus élevé parmi les tumeurs de grade III (p=0.009), récepteurs hormonaux négatifs (p=0.005) et triple négatives (p=0.006). 4 SNP sont associés à la pCR dans ce groupe : BRCA1–rs799917 (au moins un allèle T : OR=3.15, IC95(1.04-9.6)), CYP1B1–rs1056836 (pts homozygotes CC ou GG, p=0.02), ERCC1–rs11615 (au moins un allèle C : OR=3.63 ; IC95(1.15-11.5)), SLCO1B3–rs11045585(au moins un allèle G, OR=2.77, IC95 (1.10-6.7)). L’analyse multivariée retrouve un taux de pCR doublé pour les patients porteurs des génotypes ERCC1-CT et CYP1B1-CC (OR=8.5 (1.6-46)), résultat restant significatif après ajustement au statut RE (p=0.05). La pCR est liée à 4 SNP chez les pts surexprimant Her2 traités par chimiothérapie et trastuzumab. Conclusion : Plusieurs SNP sont significativement liés à la pCR après NCT par anthracyclines et taxanes dans le cancer du sein. ERCC1 est lié à la pCR dans les tumeurs ER+, ER- et Her2 positives, même si les génotypes associés diffèrent dans chaque groupe. Enfin, la combinaison ERCC1-CT/CYP1B1-CC semble intéressante pour prédire la réponse à la NCT dans la population sans surexpression Her2.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bonneterre, Jacques

AUTEUR

  • Pannier, Diane
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