• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Pédiatrie
• Identifiant : 2014LIL2M045
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 07/03/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Parmi les adipokines, hormones sécrétées par le tissu adipeux, nous nous intéresserons à la leptine et à l’adiponectine. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer s’il existe un lien entre l’adiponectine et/ou la leptine avec l’insulinorésistance chez les enfants obèses. Méthode : La population de référence était représentée par des enfants de 8 à 18 ans, d’IMC normal, de deux villes du Nord Fleurbaix et Laventie (cohorte FLVLS). Pour les enfants obèses, les données phénotypiques tant anthropométriques que biologiques ont été recueillies sur une base de données dite OBE. Résultats : Au total, il y avait 276 enfants de la cohorte OBE qui avaient un dosage simultané de l’adiponectine et de la leptine. En fonction de HOMA-IR ajusté pour le sexe, l’âge-stade pubertaire et l’IMC, et par comparaison avec la cohorte FLVS, la cohorte OBE a été subdivisée en 3 classes : hypersensible à l’insuline n=1, « insulino-neutres » (IN) (36,2%) et insulinorésistant (IR) (63,4%). La corrélation entre adiponectine et HOMA-IR ajusté était négative et significative (r= -0,215), et celle entre la leptine et HOMA-IR ajusté était positive et significative (r=0,514). Les corrélations entre adiponectine et leptine, avec la plupart des éléments du syndrome métabolique étaient fortement significatifs et persistaient après ajustement pour HOMA-IR. La comparaison entre les classes IR et IN montre une différence entre les deux classes y compris pour la glycémie sensibilisée, par une HGPO (glycémie à T120 min et aire sous la courbe de glycémie). Après ajustement pour HOMA-IR, les éléments du syndrome métabolique demeuraient corrélés à l’adiponectine et à la leptine. Conclusion : Cette étude confirme que l’adiponectine est insulinosensibilisatrice et qu’elle exerce un effet favorable sur le syndrome métabolique. La leptine semble générer l’IR, ce qui est paradoxal au vu de ses actions physiologiques habituelles. L’influence de ces hormones sur le SM est partiellement indépendante de l’IR.

Résumé traduit

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