• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
• Identifiant : 2014LIL2M101
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 30/04/2014

Résumé en langue originale

Introduction : les infections liées aux cathéters veineux centraux sont parmi les infections nosocomiales les plus fréquentes en réanimation. Ainsi, la surveillance, la prévention et les taux d’infections sont considérés comme un reflet de la qualité des soins dans un service. Notre étude avait donc pour but la surveillance, sur une période d’un an, de l’incidence des infections liées aux cathéters en réanimation neurochirurgicale et comparer nos résultats aux indicateurs d’épidémiologie du CCLIN Nord. Matériel et méthodes : Notre étude, menée en Réanimation neurochirurgicale avec la collaboration du SGRIVI, était prospective, observationnelle, monocentrique. Nous avons inclus tous les patients admis entre le 1er Avril 2012 et le 31 Mars 2013 et porteurs d’un cathéter veineux central. Chaque cathéter était envoyé en analyse bactériologique et mycologique à son ablation. Les données recueillies portaient sur les données cliniques des patients à l’entrée et durant leur séjour en réanimation, les caractéristiques du cathéter (site d’insertion, durée de pose) ainsi que le statut microbiologique de celui-ci. Enfin, ces résultats étaient comparés aux données épidémiologiques rapportées par le CCLIN Nord. Résultats : Notre série portait sur 319 patients et 382 cathéters veineux centraux. L’âge moyen était de 48 ans et l’IGS II moyen de 38. Le motif d’hospitalisation était majoritairement chirurgical (63%). Nous totalisions 5906 jours-cathéter avec une moyenne d’exposition de 15 jours (+/- 11 jours, de 1 à 63 jours). Nous retrouvions 22 colonisations, 5 bactériémies, 3 fongémies et 1 infection générale liées aux cathéters. Les taux d’attaque de bactériémies et de colonisations s’élevaient respectivement à 1,31% et 5,8% ; les densités d’incidence des bactériémies et des colonisations atteignaient respectivement 0,85 et 3,72 pour 1000 jours de cathéters tout site d’insertion confondu. Notre population différait de celle étudiée par le CCLIN Nord. Néanmoins, nos résultats étaient similaires aux indices épidémiologiques avancés par celui-ci. Conclusion : Il parait désormais indispensable à chaque service de réanimation d’instaurer un système de surveillance et de lutte des infections liées aux cathéters. De nouvelles pistes de lutte contre les infections de cathéter veineux central sont en cours de mise en place en réanimation neurochirurgicale.

Résumé traduit

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